La dépréciation du franc congolais perturbe l'exécution du
budget. Les recettes en monnaie nationale sont mobilisées à 90%,
mais ne correspondent qu'au deux tiers de leurs valeurs réelles. Pour maximiser
les recettes, annonce le ministre de budget, l’Etat retiendra désormais
un impôt sur le salaire du chef de l’Etat, du premier ministre et des
ministres, des parlementaires, ainsi que de tout le personnel politique en général,
rapporte la radio onusienne Okapi.
Michel Lokola n'exclut pas la possibilité d’une éventuelle
révision des prévisions budgétaires 2009.
En fin mars 2009, la Direction générale des impôts (DGI)
a encaissé environ 100.000 dollars américains pour le compte de
l’impôt se rapportant aux rémunérations du personnel
politique du mois de mars, selon le ministre du Budget, Michel Lokola.
Néanmoins, annonce le ministre, le budget de l’Etat 2009 sera révisé
si la tendance baissière des recettes continue : « Nous serons
obligés … mais on n’en est pas encore là. Nous avions
d’abord commencé à observer la situation au premier trimestre
de l’année. Nous sommes entrain de connaître la baisse du
niveau des recettes en termes réels. C’est pourquoi, il faut nécessairement
que, du côté des dépenses, nous soyons aussi rationnels.
C’est pourquoi, j’aimerai vous informer que les institutions politiques
avaient touché seulement la moitié des frais de fonctionnement
aux mois de janvier et février. On a essayé tout simplement de
se rattraper au mois de mars parce que c’était le mois fiscal avec
le dépôt de bilan. »
Pessimiste, le ministre du budget croit que les résultats attendus ne
seront pas à la hauteur des espérances.
Comment rendre efficace les interventions de la Banque mondiale en RDC ?
Des experts de cette institution de Breton Wood ainsi que des délégués
du gouvernement congolais vont tenter de répondre à cette question
pendant deux jours à partir de ce mardi.
16 projets financés par la Banque mondiale seront analysés.
Ces projets touchent la promotion de la bonne gouvernance, la consolidation
de la paix, la stabilisation macroéconomique, la lutte contre la pauvreté,
l’amélioration de l’accès et la qualité des services
sociaux de base, la lutte contre le VIH ainsi que le soutien en faveur des dynamiques
communautaires.
Depuis 2002 jusqu’à ce jour, la Banque mondiale a mis à
disposition les 2,7 milliards de dollars. Cependant, la RDC ne parvient pas
à décaisser les 1,5 milliards de dollars. A cela, il faut ajouter
des projets financés mal exécutés, ou pas du tout réalisés.
Où se trouve alors la faille ? Dans les mécanismes même
de décaissement mis en place par la Banque mondiale ? Chez les différents
acteurs impliqués dans la gestion de ces projets, parmi lesquels des
ministères et des agences d’exécutions ? Ou bien les freins
proviennent-ils des règles de passation des marchés ou encore
dans la gestion des fonds ? Comment continuer à promouvoir le développement
d’un pays fortement frappé par la crise ?
Autant de questions auxquelles ont déjà répondu en amont
des experts du gouvernement et de la banque mondiale, qui ont travaillé
pendant plus d’un mois, a assuré l’une des responsables de
la Banque mondiale en RDC au cours de son briefing de lundi à la presse.
Ces solutions seront discutées pendant deux jours, et un plan d’action
pour des interventions plus efficaces de la Banque mondiale en RDC sera mis
en place.
Toujours selon Chantal Uwanyiligira, une des responsables de la Banque mondiale
en RDC, la restructuration de plusieurs projets pourrait aboutir au financement
dans le secteur des infrastructures, des activités de haute intensité
de mains d’œuvres. Le but est de créer des emplois dans les
zones frappées le licenciement du fait de la crise financière.
Perspectives, selon elle, déjà en cours dans le Katanga. La restructuration
des projets pourrait aboutir également à plus d’intervention
dans les secteurs social et éducatif.
La VSV s’inquiète des conséquences de l’augmentation
des prix des produits pétroliers
La Vois des Sans Voix s’inquiète vivement des conséquences
néfastes générées par la hausse des prix des produits
pétroliers depuis samedi 04 avril 2009. Sur ce, la VSV demande au gouvernement
congolais de prendre des mesures adéquates d'encadrement en vue d'assurer
la stabilité des prix des biens et services; aussi d’indexer les
salaires des agents et fonctionnaires de l'Etat, policiers, militaires et agents
des services de sécurité aux taux réel du dollar américain.
Kinshasa, 7/04/2009 (Okapi
budget. Les recettes en monnaie nationale sont mobilisées à 90%,
mais ne correspondent qu'au deux tiers de leurs valeurs réelles. Pour maximiser
les recettes, annonce le ministre de budget, l’Etat retiendra désormais
un impôt sur le salaire du chef de l’Etat, du premier ministre et des
ministres, des parlementaires, ainsi que de tout le personnel politique en général,
rapporte la radio onusienne Okapi.
Michel Lokola n'exclut pas la possibilité d’une éventuelle
révision des prévisions budgétaires 2009.
En fin mars 2009, la Direction générale des impôts (DGI)
a encaissé environ 100.000 dollars américains pour le compte de
l’impôt se rapportant aux rémunérations du personnel
politique du mois de mars, selon le ministre du Budget, Michel Lokola.
Néanmoins, annonce le ministre, le budget de l’Etat 2009 sera révisé
si la tendance baissière des recettes continue : « Nous serons
obligés … mais on n’en est pas encore là. Nous avions
d’abord commencé à observer la situation au premier trimestre
de l’année. Nous sommes entrain de connaître la baisse du
niveau des recettes en termes réels. C’est pourquoi, il faut nécessairement
que, du côté des dépenses, nous soyons aussi rationnels.
C’est pourquoi, j’aimerai vous informer que les institutions politiques
avaient touché seulement la moitié des frais de fonctionnement
aux mois de janvier et février. On a essayé tout simplement de
se rattraper au mois de mars parce que c’était le mois fiscal avec
le dépôt de bilan. »
Pessimiste, le ministre du budget croit que les résultats attendus ne
seront pas à la hauteur des espérances.
Comment rendre efficace les interventions de la Banque mondiale en RDC ?
Des experts de cette institution de Breton Wood ainsi que des délégués
du gouvernement congolais vont tenter de répondre à cette question
pendant deux jours à partir de ce mardi.
16 projets financés par la Banque mondiale seront analysés.
Ces projets touchent la promotion de la bonne gouvernance, la consolidation
de la paix, la stabilisation macroéconomique, la lutte contre la pauvreté,
l’amélioration de l’accès et la qualité des services
sociaux de base, la lutte contre le VIH ainsi que le soutien en faveur des dynamiques
communautaires.
Depuis 2002 jusqu’à ce jour, la Banque mondiale a mis à
disposition les 2,7 milliards de dollars. Cependant, la RDC ne parvient pas
à décaisser les 1,5 milliards de dollars. A cela, il faut ajouter
des projets financés mal exécutés, ou pas du tout réalisés.
Où se trouve alors la faille ? Dans les mécanismes même
de décaissement mis en place par la Banque mondiale ? Chez les différents
acteurs impliqués dans la gestion de ces projets, parmi lesquels des
ministères et des agences d’exécutions ? Ou bien les freins
proviennent-ils des règles de passation des marchés ou encore
dans la gestion des fonds ? Comment continuer à promouvoir le développement
d’un pays fortement frappé par la crise ?
Autant de questions auxquelles ont déjà répondu en amont
des experts du gouvernement et de la banque mondiale, qui ont travaillé
pendant plus d’un mois, a assuré l’une des responsables de
la Banque mondiale en RDC au cours de son briefing de lundi à la presse.
Ces solutions seront discutées pendant deux jours, et un plan d’action
pour des interventions plus efficaces de la Banque mondiale en RDC sera mis
en place.
Toujours selon Chantal Uwanyiligira, une des responsables de la Banque mondiale
en RDC, la restructuration de plusieurs projets pourrait aboutir au financement
dans le secteur des infrastructures, des activités de haute intensité
de mains d’œuvres. Le but est de créer des emplois dans les
zones frappées le licenciement du fait de la crise financière.
Perspectives, selon elle, déjà en cours dans le Katanga. La restructuration
des projets pourrait aboutir également à plus d’intervention
dans les secteurs social et éducatif.
La VSV s’inquiète des conséquences de l’augmentation
des prix des produits pétroliers
La Vois des Sans Voix s’inquiète vivement des conséquences
néfastes générées par la hausse des prix des produits
pétroliers depuis samedi 04 avril 2009. Sur ce, la VSV demande au gouvernement
congolais de prendre des mesures adéquates d'encadrement en vue d'assurer
la stabilité des prix des biens et services; aussi d’indexer les
salaires des agents et fonctionnaires de l'Etat, policiers, militaires et agents
des services de sécurité aux taux réel du dollar américain.
Kinshasa, 7/04/2009 (Okapi
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