Honorable Président de l'Assemblée Nationale, Honorable Président
su Sénat,
Excellence Monsieur le Premier Ministre, Honorables Députés et
Sénateurs,
Mesdames et messieurs les Membres du Gouvernements,
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs, Mesdames et Messieurs les représentants
des organes du système des Nations Unies, Distingués Invités
en vos titres et qualités,
Il est des moments où les accidents de l'histoire créent des
opportunités qui incitent l'homme à sortir de l'ornière,
redimensionner les faits et gestes, s'interroger sur l'avenir et le devenir
collectif, se préparer à la rencontre de l'autre pour donner plus
de souffle à la vie.
Ces moments bénis sont des moments de création où l'homme
assume son rôle naturel de conduire l'humanité vers le destin meilleur.
Ces moments, il faut savoir les saisir, les transformer en force pour franchir
les frontières artificielles, dépasser l'égoïsme humain,
construire ensemble pour plus d'égalité, de justice et de paix.
Ces moments, nous allons les capitaliser ensemble, dans l'intérêt
de notre institution et de notre pays.
Honorables Députés et Chers Collègues,
Nous nous retrouvons dans cet hémicycle, 48 heures après une
longue nuit qui a conduit, au lever du jour, à l'élection des
membres d'un nouveau Bureau de l'Assemblée.
Je voudrais saisir cette opportunité pour vous féliciter de votre
totale implication dans ce processus qui démontre, une fois de plus,
que la démocratie est réellement en marche dans notre pays. Par
votre vote massif, accompli dans un climat empreint de sérénité,
et avec un record inégalé de participation aux travaux de l'Assemblée
Nationale, vous avez apporté un démenti formel à tous ceux
qui doutaient encore de notre maturité politique et de notre ferme attachement
aux valeurs républicaines. Nous ne pouvons que vous en féliciter.
Aussi, voudrais-je solennellement affirmer l'engagement pris devant cette auguste
Assemblée que je suis le Président de tous et que je ferai de
tout mon mieux, dans le strict respect des textes qui régissent notre
Institution, pour que l'Assemblée Nationale demeure l'espace d'un débat
véritablement démocratique.
Présider notre assemblée; l'Assemblée nationale, est un
très grand honneur. Je voudrais dire toute ma reconnaissance à
ceux et à celles qui m'ont fait confiance et particulièrement
à ma famille politique dans toute sa diversité.
La représentation nationale est le terreau fertile où chaque
jour la nation se retrouve et se renouvelle, en ce lieu sanctuaire de la République,
socle des valeurs communes. Le débat est, et doit être, l'unique
dogme librement consenti.
Pour ma part, je puis vous assurer que je demeurerai fidèle, tout au
long de mon mandat, à l'esprit des lumières, celui des pères
fondateurs de la mère des Révolutions. Je me battrais pour que
l'opposition et la majorité se respectent et travaillent main dans la
main, dans le cadre du nouveau pacte pour la consolidation de la démocratie
que le nouveau Bureau entend proposer à notre vénérable
institution.
Comme l'a si bien dit Voltaire, je me battrais pour que toutes les idées
républicaines s'expriment, même celles qui sont différentes
des miennes. Tous ensemble, nous formons l'Assemblée nationale, en conséquence
de quoi, chacun et chacune d'entre nous porte une part de la souveraineté
nationale.
Au-delà de ce qui peut constituer des points de divergence entre nous;
ce qui nous unit doit toujours bénéficier du soutien de tous.
Je sais au fond de moi que nous sommes rassemblés en ce
lieu au nom symbolique de Palais du peuple dans le même but, celui' de
servir l'intérêt général, animés par une même
passion, celle de la République Démocratique du Congo, don de
des nos ancêtres que nous devons préserver pour les générations
futures; d'où le prix particulier que nous devons attacher à la
paix.
C'est d'ailleurs ici l'occasion de remercier très vivement le Chef de
l'Etat, garant de l'intégrité du territoire qui, par clairvoyance,
a su trouver l'articulation juste pour faire revenir dans notre pays une paix
qui était devenue utopique. Là où beaucoup de discours
faisaient le lit de ceux qui, derrière des mots savants, prêchaient
en définitive la disparition du Congo, le Chef de l'Etat a agi en véritable
leader, prenant les risques inhérents à sa fonction de commandement
et saisissant l'opportunité qui s'est révélée gagnante.
Du courage et de la sueur, voilà le programme des réjouissances
pour les vrais bâtisseurs, ceux qui veulent que notre nation aille de
l'avant.
Mes chers collègues Représentants de la nation, nous avons le
devoir sacré de faire vivre pleinement notre Assemblée. Soyons,
à l'image de ceux qui ont fait et font encore la richesse de notre nation:
travailleurs, volontaires et audacieux. C'est pourquoi, je vous propose de mettre
mon mandat à la tête de cette auguste Assemblée sous le
signe du renouveau du travail parlementaire.
Honorables Députés et Chers Collègues,
Les auteurs de la Déclaration des droits de l'homme du 26 août
1789 ont écrit: " Toute société dans laquelle la garantie
des droits de l'homme n'est pas assurée, ni la séparation des
pouvoirs déterminée n'a point de Constitution ". Pour les
paraphraser, nous dirons que toute société dans laquelle la garantie
des droits des Députés n'est pas assurée, ni la séparation
des pouvoirs déterminée n'est point démocratique. Ceci
signifie que la représentation nationale doit non seulement protéger
ses prérogatives, mais aussi s'interdire incursions et immixtions dans
les domaines qui ne sont pas les siens.
Comment ne pas rappeler à ce propos que la séparation des pouvoirs,
principe de base de l'Etat de droit, n'exclut pas la collaboration parce que
la République est avant tout un rêve commun entre
les populations et un état d'esprit quant à l'idéal républicain
auquel obligatoirement adhère la classe dirigeante.
Nous sommes des républicains, la République est notre communauté
commune, c'est pourquoi l'animation ou la gestion des institutions politiques
de l'Etat appelle, à une approche plutôt associative que concurrente
ou compétitive des affaires nationales. L'avenir républicain et
l'avenir de la démocratie parlementaire passent, par les bonnes dispositions
de chaque institution à coopérer à la réalisation
des finalités communes de notre vouloir vivre collectif et de l'espérance
commune de nos populations, à savoir son bien-être social, la paix,
la sécurité et l'indépendance nationale.
Honorables Députés et Chers Collègues,
L'efficacité de l'action parlementaire, comme vous pouvez le constater
dépend des valeurs communes et républicaine autour desquelles
se construisent les stratégies de conquête et conservation du pouvoir,
autour desquelles se livrent les batailles électorales.
Aussi votre Bureau, sous ma présidence, se propose-t-il d'œuvrer
à rendre l'Assemblée nationale aussi compétitive et coopérative
que les autres institutions.
Aux termes de l'article 100 de la Constitution de la République, "le
pouvoir législatif est exercé par un Parlement composé
de deux chambres: l'Assemblée Nationale et le Sénat. Sans préjudice
des autres dispositions de la présente Constitution, le Parlement vote
les lois. Il contrôle le Gouvernement, les entreprises publiques ainsi
que les établissements et les services publics ". En référence
à la Constitution, du reste complétée par les dispositions
pertinentes du Règlement Intérieur de notre Institution, l'Assemblée
Nationale dispose donc de deux prérogatives essentielles, à savoir,
le vote des lois et le contrôle.
S'agissant du vote lois, on doit honnêtement constater que l'Assemblée
Nationale a produit un travail remarquable depuis le début de cette législature.
En dépit de cette production législative de qualité, l'Assemblée
Nationale a enregistré, à ce jour, quelques arriérés
législatifs qui devront faire l'objet d'un projet de·.chronogramme
précis, à faire adopter par la plénière, pour leur
apurement progressif.
Mais déjà, il est entendu que, pour un aboutissement rapide de
certaines réformes en cours, l'Assemblée Nationale devra mettre
tout en œuvre pour achever le processus d'adoption de certaines lois essentielles
pour la . République, notamment dans les domaines de la justice, de la
décentralisation de la sécurité, de la police et de l'armée.
Dans le même ordre d'idées, face à la crise financière
internationale qui voit les Etats intervenir de plus en plus pour soutenir le
secteur économique et les marchés financiers, l'Assemblée
Nationale ne devrait-elle pas s'interroger sur l'efficacité et l'opportunité
actuelles des lois relatives à la réforme du portefeuille de l'Etat,
lesquelles ont consacré le désengagement progressif de celui-ci
dans ce domaine?
Je voudrais tout de suite préciser que nous n'avons pas la, prétention
d'imposer une quelconque option, mais mon sentiment est que, face aux indications
macro-économiques plus rassurantes, un débat doit être courageusement
ouvert sur cette question pour que, tous ensemble nous ayons des assurances
que nous ne nous sommes pas fourvoyés et que la voie dans laquelle nous
nous sommes engagés protège suffisamment les intérêts
de l'Etat et l'emploi des milliers de travailleurs congolais évoluant
dans ce secteur.
Honorables Députés et Chers Collègues,
A une occasion si solennelle, je ne saurai passer sous silence les problèmes
de l'environnement et de l'eau qui constituent des questions cruciales pour
l'humanité et qui propulsent notre pays au centre de leur débat,
au regard des potentialités dont il regorge, et des appétits gloutons
des Etats forts confrontés à des besoins de plus en plus croissants
dans ces domaines.
Je voudrais, sous mon mandat, engager l'Assemblée Nationale et le Gouvernement
dans un processus qui devra aboutir à la mise en place d'un dispositif
légal approprié. Les générations futures nous en
seront reconnaissantes.
De la même manière, face à la recrudescence de la criminalité
organisée et au terrorisme international, un pressant besoin se fait
sentir pour compléter les instruments juridiques de notre pays, en vue
de mettre la République au même diapason que les· autres
Etats, et l'insérer progressivement dans la gouvernance internationale
de la lutte contre ces fléaux. Il importe d'intégrer dans le Règlement
Intérieur de l'Assemblée Nationale la définition d'une
nouvelle gestion du temps parlementaire.
Repenser le temps consacré au travail législatif signifie, pour
nous, éviter le caractère totalement aléatoire de la durée
des· débats, leur rythme en accordéon, rendant le travail
législatif quasi impossible. Les citoyens sont déroutés
par ces marathons parlementaires au cours desquels les principaux enjeux d'un
texte sont noyés dans la discussion des dispositions accessoires ou dépourvues
de tout lien.
Les Députés, faute d'une véritable programmation des débats,
hésitent à y prendre part sans savoir à quel moment ils
pourront défendre leurs amendements.
Le travail en commissions, certainement le plus fructueux du point de vue législatif,
serait mieux valorisé, puisque c'est le texte adopté par la commission
qui viendra en séance plénière.
su Sénat,
Excellence Monsieur le Premier Ministre, Honorables Députés et
Sénateurs,
Mesdames et messieurs les Membres du Gouvernements,
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs, Mesdames et Messieurs les représentants
des organes du système des Nations Unies, Distingués Invités
en vos titres et qualités,
Il est des moments où les accidents de l'histoire créent des
opportunités qui incitent l'homme à sortir de l'ornière,
redimensionner les faits et gestes, s'interroger sur l'avenir et le devenir
collectif, se préparer à la rencontre de l'autre pour donner plus
de souffle à la vie.
Ces moments bénis sont des moments de création où l'homme
assume son rôle naturel de conduire l'humanité vers le destin meilleur.
Ces moments, il faut savoir les saisir, les transformer en force pour franchir
les frontières artificielles, dépasser l'égoïsme humain,
construire ensemble pour plus d'égalité, de justice et de paix.
Ces moments, nous allons les capitaliser ensemble, dans l'intérêt
de notre institution et de notre pays.
Honorables Députés et Chers Collègues,
Nous nous retrouvons dans cet hémicycle, 48 heures après une
longue nuit qui a conduit, au lever du jour, à l'élection des
membres d'un nouveau Bureau de l'Assemblée.
Je voudrais saisir cette opportunité pour vous féliciter de votre
totale implication dans ce processus qui démontre, une fois de plus,
que la démocratie est réellement en marche dans notre pays. Par
votre vote massif, accompli dans un climat empreint de sérénité,
et avec un record inégalé de participation aux travaux de l'Assemblée
Nationale, vous avez apporté un démenti formel à tous ceux
qui doutaient encore de notre maturité politique et de notre ferme attachement
aux valeurs républicaines. Nous ne pouvons que vous en féliciter.
Aussi, voudrais-je solennellement affirmer l'engagement pris devant cette auguste
Assemblée que je suis le Président de tous et que je ferai de
tout mon mieux, dans le strict respect des textes qui régissent notre
Institution, pour que l'Assemblée Nationale demeure l'espace d'un débat
véritablement démocratique.
Présider notre assemblée; l'Assemblée nationale, est un
très grand honneur. Je voudrais dire toute ma reconnaissance à
ceux et à celles qui m'ont fait confiance et particulièrement
à ma famille politique dans toute sa diversité.
La représentation nationale est le terreau fertile où chaque
jour la nation se retrouve et se renouvelle, en ce lieu sanctuaire de la République,
socle des valeurs communes. Le débat est, et doit être, l'unique
dogme librement consenti.
Pour ma part, je puis vous assurer que je demeurerai fidèle, tout au
long de mon mandat, à l'esprit des lumières, celui des pères
fondateurs de la mère des Révolutions. Je me battrais pour que
l'opposition et la majorité se respectent et travaillent main dans la
main, dans le cadre du nouveau pacte pour la consolidation de la démocratie
que le nouveau Bureau entend proposer à notre vénérable
institution.
Comme l'a si bien dit Voltaire, je me battrais pour que toutes les idées
républicaines s'expriment, même celles qui sont différentes
des miennes. Tous ensemble, nous formons l'Assemblée nationale, en conséquence
de quoi, chacun et chacune d'entre nous porte une part de la souveraineté
nationale.
Au-delà de ce qui peut constituer des points de divergence entre nous;
ce qui nous unit doit toujours bénéficier du soutien de tous.
Je sais au fond de moi que nous sommes rassemblés en ce
lieu au nom symbolique de Palais du peuple dans le même but, celui' de
servir l'intérêt général, animés par une même
passion, celle de la République Démocratique du Congo, don de
des nos ancêtres que nous devons préserver pour les générations
futures; d'où le prix particulier que nous devons attacher à la
paix.
C'est d'ailleurs ici l'occasion de remercier très vivement le Chef de
l'Etat, garant de l'intégrité du territoire qui, par clairvoyance,
a su trouver l'articulation juste pour faire revenir dans notre pays une paix
qui était devenue utopique. Là où beaucoup de discours
faisaient le lit de ceux qui, derrière des mots savants, prêchaient
en définitive la disparition du Congo, le Chef de l'Etat a agi en véritable
leader, prenant les risques inhérents à sa fonction de commandement
et saisissant l'opportunité qui s'est révélée gagnante.
Du courage et de la sueur, voilà le programme des réjouissances
pour les vrais bâtisseurs, ceux qui veulent que notre nation aille de
l'avant.
Mes chers collègues Représentants de la nation, nous avons le
devoir sacré de faire vivre pleinement notre Assemblée. Soyons,
à l'image de ceux qui ont fait et font encore la richesse de notre nation:
travailleurs, volontaires et audacieux. C'est pourquoi, je vous propose de mettre
mon mandat à la tête de cette auguste Assemblée sous le
signe du renouveau du travail parlementaire.
Honorables Députés et Chers Collègues,
Les auteurs de la Déclaration des droits de l'homme du 26 août
1789 ont écrit: " Toute société dans laquelle la garantie
des droits de l'homme n'est pas assurée, ni la séparation des
pouvoirs déterminée n'a point de Constitution ". Pour les
paraphraser, nous dirons que toute société dans laquelle la garantie
des droits des Députés n'est pas assurée, ni la séparation
des pouvoirs déterminée n'est point démocratique. Ceci
signifie que la représentation nationale doit non seulement protéger
ses prérogatives, mais aussi s'interdire incursions et immixtions dans
les domaines qui ne sont pas les siens.
Comment ne pas rappeler à ce propos que la séparation des pouvoirs,
principe de base de l'Etat de droit, n'exclut pas la collaboration parce que
la République est avant tout un rêve commun entre
les populations et un état d'esprit quant à l'idéal républicain
auquel obligatoirement adhère la classe dirigeante.
Nous sommes des républicains, la République est notre communauté
commune, c'est pourquoi l'animation ou la gestion des institutions politiques
de l'Etat appelle, à une approche plutôt associative que concurrente
ou compétitive des affaires nationales. L'avenir républicain et
l'avenir de la démocratie parlementaire passent, par les bonnes dispositions
de chaque institution à coopérer à la réalisation
des finalités communes de notre vouloir vivre collectif et de l'espérance
commune de nos populations, à savoir son bien-être social, la paix,
la sécurité et l'indépendance nationale.
Honorables Députés et Chers Collègues,
L'efficacité de l'action parlementaire, comme vous pouvez le constater
dépend des valeurs communes et républicaine autour desquelles
se construisent les stratégies de conquête et conservation du pouvoir,
autour desquelles se livrent les batailles électorales.
Aussi votre Bureau, sous ma présidence, se propose-t-il d'œuvrer
à rendre l'Assemblée nationale aussi compétitive et coopérative
que les autres institutions.
Aux termes de l'article 100 de la Constitution de la République, "le
pouvoir législatif est exercé par un Parlement composé
de deux chambres: l'Assemblée Nationale et le Sénat. Sans préjudice
des autres dispositions de la présente Constitution, le Parlement vote
les lois. Il contrôle le Gouvernement, les entreprises publiques ainsi
que les établissements et les services publics ". En référence
à la Constitution, du reste complétée par les dispositions
pertinentes du Règlement Intérieur de notre Institution, l'Assemblée
Nationale dispose donc de deux prérogatives essentielles, à savoir,
le vote des lois et le contrôle.
S'agissant du vote lois, on doit honnêtement constater que l'Assemblée
Nationale a produit un travail remarquable depuis le début de cette législature.
En dépit de cette production législative de qualité, l'Assemblée
Nationale a enregistré, à ce jour, quelques arriérés
législatifs qui devront faire l'objet d'un projet de·.chronogramme
précis, à faire adopter par la plénière, pour leur
apurement progressif.
Mais déjà, il est entendu que, pour un aboutissement rapide de
certaines réformes en cours, l'Assemblée Nationale devra mettre
tout en œuvre pour achever le processus d'adoption de certaines lois essentielles
pour la . République, notamment dans les domaines de la justice, de la
décentralisation de la sécurité, de la police et de l'armée.
Dans le même ordre d'idées, face à la crise financière
internationale qui voit les Etats intervenir de plus en plus pour soutenir le
secteur économique et les marchés financiers, l'Assemblée
Nationale ne devrait-elle pas s'interroger sur l'efficacité et l'opportunité
actuelles des lois relatives à la réforme du portefeuille de l'Etat,
lesquelles ont consacré le désengagement progressif de celui-ci
dans ce domaine?
Je voudrais tout de suite préciser que nous n'avons pas la, prétention
d'imposer une quelconque option, mais mon sentiment est que, face aux indications
macro-économiques plus rassurantes, un débat doit être courageusement
ouvert sur cette question pour que, tous ensemble nous ayons des assurances
que nous ne nous sommes pas fourvoyés et que la voie dans laquelle nous
nous sommes engagés protège suffisamment les intérêts
de l'Etat et l'emploi des milliers de travailleurs congolais évoluant
dans ce secteur.
Honorables Députés et Chers Collègues,
A une occasion si solennelle, je ne saurai passer sous silence les problèmes
de l'environnement et de l'eau qui constituent des questions cruciales pour
l'humanité et qui propulsent notre pays au centre de leur débat,
au regard des potentialités dont il regorge, et des appétits gloutons
des Etats forts confrontés à des besoins de plus en plus croissants
dans ces domaines.
Je voudrais, sous mon mandat, engager l'Assemblée Nationale et le Gouvernement
dans un processus qui devra aboutir à la mise en place d'un dispositif
légal approprié. Les générations futures nous en
seront reconnaissantes.
De la même manière, face à la recrudescence de la criminalité
organisée et au terrorisme international, un pressant besoin se fait
sentir pour compléter les instruments juridiques de notre pays, en vue
de mettre la République au même diapason que les· autres
Etats, et l'insérer progressivement dans la gouvernance internationale
de la lutte contre ces fléaux. Il importe d'intégrer dans le Règlement
Intérieur de l'Assemblée Nationale la définition d'une
nouvelle gestion du temps parlementaire.
Repenser le temps consacré au travail législatif signifie, pour
nous, éviter le caractère totalement aléatoire de la durée
des· débats, leur rythme en accordéon, rendant le travail
législatif quasi impossible. Les citoyens sont déroutés
par ces marathons parlementaires au cours desquels les principaux enjeux d'un
texte sont noyés dans la discussion des dispositions accessoires ou dépourvues
de tout lien.
Les Députés, faute d'une véritable programmation des débats,
hésitent à y prendre part sans savoir à quel moment ils
pourront défendre leurs amendements.
Le travail en commissions, certainement le plus fructueux du point de vue législatif,
serait mieux valorisé, puisque c'est le texte adopté par la commission
qui viendra en séance plénière.
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