La
République démocratique du Congo envisage de voter une nouvelle
loi cette année pour ouvrir la voie à la libéralisation de
son secteur de l'énergie au cours des cinq prochaines années.
La nouvelle loi servira de pilote pour les investissements nécessaires
à la mise en place du projet Grand Inga, qui pourraient éclipser
le barrage des Trois Gorges en Chine, et générer environ 40.000
MW permettant d'atténuer les carences d'électricité tant
en RDC que de la région.
Mr. Vika di Panzu, l'ancien Adg - devenu conseiller - de la Société
National d'Électricité, Snel, a déclaré jeudi que
pour atteindre cet objectif, l'Etat congolais espère promulguer la loi
avant la fin de l'année 2009 afin de libéraliser ce secteur contrôlé
par la Snel(Société nationale d'Electricité).
"Pour l'instant, nous avons une entité intégrée verticale...
mais au cours des cinq prochaines années, nous envisageons de dissocier
la production, le transport et la distribution", a déclaré
l'ancien dirigeant de la Snel à Reuters en marge d'une conférence
sur l'énergie.
Mr. Di Panzu a expliqué que la RDC suivait en cela l'exemple du Nigeria
et que le gouvernement avait promulgué en avril une loi visant à
transformer les 20 entreprises de l'Etat, y compris la Snel, en société
à but lucratif.
"Elles sont maintenant des entreprises commerciales avec l'Etat comme actionnaire
majoritaire... à l'avenir, nous prévoyons qu'ils pourraient aussi
avoir d'autres actionnaires," a-t-il-dit.
La loi sur l'énergie, qui a déjà été élaborée,
exposera les réformes à entreprendre au cours des cinq prochaines
années afin de fournir les bases juridiques, réglementaires et d'incitations
fiscales pour que les investisseurs privés viennent investir dans le secteur
de l'énergie.
"C'est un long processus parce que vous devez prendre en compte l'impact
social des augmentations tarifaires que vous aurez besoin de mettre en place pour
attirer les investisseurs", a déclaré l'ancien administrateur.
LES RISQUES ET LES COÛTS
Le projet Grand Inga pourrait être une solution à long terme au problème
d'électricité en Afrique, mais les investisseurs ont des réticences
en raison des risques politiques et de ses $ 80 milliards de coût.
"Nous avons attendu cela depuis bien longtemps, mais maintenant, nous sommes
enfin en train de parler de paix... et oublions c'est 80 milliards de dollars.
Il est important de se concentrer sur les premiers 10 milliards de dollars, réalisons
la première partie et, alors, le reste suivra", a expliqué
le conseiller.
Mr. Di Panzu affirme que les contraintes financières ont également
été à la base du simple 6% du taux moyen d'électrification
du pays.
"Nous avons estimé qu'il en coûterait $ 7 milliards de dollars
pour doubler ce taux en cinq ans ... le gouvernement et même les principaux
donateurs n'ont pas cet argent", a-t-il exprimé.
Pour le moment, le Congo , l'Angola, la Namibie, l'Afrique du Sud et le Botswana
travaillent sur le projet Inga III qui devrait alimenter l'industrie minière
de la RDC de plus en plus consommatrice et se relier au réseau électrique
d'Afrique australe.
"La dernière pré-étude de faisabilité montre
que nous pourrions développer ce projet pour produire entre 4,300-6,500
MW... il y en aura assez pour tout le monde", a déclaré Mr.
Di Panzu.
Suivant le financement, la construction pourrait commencer d'ici à 2012,
avec pour date d'achèvement total des travaux en 2018, a-t-il dit.
Selon l'ancien administrateur, le potentiel total des ressources hydroélectriques
du pays est d'environ 100.000 MW.
Source: Reuters
http://af.reuters.com/article/drcNews/idAFLL17779420090521
Par Agnieszka Flak
Traduit de l'anglais par KD
République démocratique du Congo envisage de voter une nouvelle
loi cette année pour ouvrir la voie à la libéralisation de
son secteur de l'énergie au cours des cinq prochaines années.
La nouvelle loi servira de pilote pour les investissements nécessaires
à la mise en place du projet Grand Inga, qui pourraient éclipser
le barrage des Trois Gorges en Chine, et générer environ 40.000
MW permettant d'atténuer les carences d'électricité tant
en RDC que de la région.
Mr. Vika di Panzu, l'ancien Adg - devenu conseiller - de la Société
National d'Électricité, Snel, a déclaré jeudi que
pour atteindre cet objectif, l'Etat congolais espère promulguer la loi
avant la fin de l'année 2009 afin de libéraliser ce secteur contrôlé
par la Snel(Société nationale d'Electricité).
"Pour l'instant, nous avons une entité intégrée verticale...
mais au cours des cinq prochaines années, nous envisageons de dissocier
la production, le transport et la distribution", a déclaré
l'ancien dirigeant de la Snel à Reuters en marge d'une conférence
sur l'énergie.
Mr. Di Panzu a expliqué que la RDC suivait en cela l'exemple du Nigeria
et que le gouvernement avait promulgué en avril une loi visant à
transformer les 20 entreprises de l'Etat, y compris la Snel, en société
à but lucratif.
"Elles sont maintenant des entreprises commerciales avec l'Etat comme actionnaire
majoritaire... à l'avenir, nous prévoyons qu'ils pourraient aussi
avoir d'autres actionnaires," a-t-il-dit.
La loi sur l'énergie, qui a déjà été élaborée,
exposera les réformes à entreprendre au cours des cinq prochaines
années afin de fournir les bases juridiques, réglementaires et d'incitations
fiscales pour que les investisseurs privés viennent investir dans le secteur
de l'énergie.
"C'est un long processus parce que vous devez prendre en compte l'impact
social des augmentations tarifaires que vous aurez besoin de mettre en place pour
attirer les investisseurs", a déclaré l'ancien administrateur.
LES RISQUES ET LES COÛTS
Le projet Grand Inga pourrait être une solution à long terme au problème
d'électricité en Afrique, mais les investisseurs ont des réticences
en raison des risques politiques et de ses $ 80 milliards de coût.
"Nous avons attendu cela depuis bien longtemps, mais maintenant, nous sommes
enfin en train de parler de paix... et oublions c'est 80 milliards de dollars.
Il est important de se concentrer sur les premiers 10 milliards de dollars, réalisons
la première partie et, alors, le reste suivra", a expliqué
le conseiller.
Mr. Di Panzu affirme que les contraintes financières ont également
été à la base du simple 6% du taux moyen d'électrification
du pays.
"Nous avons estimé qu'il en coûterait $ 7 milliards de dollars
pour doubler ce taux en cinq ans ... le gouvernement et même les principaux
donateurs n'ont pas cet argent", a-t-il exprimé.
Pour le moment, le Congo , l'Angola, la Namibie, l'Afrique du Sud et le Botswana
travaillent sur le projet Inga III qui devrait alimenter l'industrie minière
de la RDC de plus en plus consommatrice et se relier au réseau électrique
d'Afrique australe.
"La dernière pré-étude de faisabilité montre
que nous pourrions développer ce projet pour produire entre 4,300-6,500
MW... il y en aura assez pour tout le monde", a déclaré Mr.
Di Panzu.
Suivant le financement, la construction pourrait commencer d'ici à 2012,
avec pour date d'achèvement total des travaux en 2018, a-t-il dit.
Selon l'ancien administrateur, le potentiel total des ressources hydroélectriques
du pays est d'environ 100.000 MW.
Source: Reuters
http://af.reuters.com/article/drcNews/idAFLL17779420090521
Par Agnieszka Flak
Traduit de l'anglais par KD
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