La Banque mondiale accorde 1,7 milliard USD à la RDC en 2009

La Banque mondiale va renforcer son appui au gouvernement congolais avec une enveloppe
de 1,7 milliard de dollars américains cette année. C'est l'engagement
pris ce mardi par la Directrice des opérations de la Banque mondiale pour
la RDC et la République du Congo. L'année dernière, cette
institution de Breeton Woods a financé plusieurs projets dans le secteur
social et institutionnel en RDC, rapporte la radio onusienne Okapi.
Pour Mme Marie Françoise Marie-Nelly, l'année 2009 est marquée
par un contexte macro économique et financier globalement défavorable
et plus particulièrement pour la RDC. Par conséquent, il y aura
beaucoup moins de financement privé. C'est pourquoi, a-t-elle poursuivi,
l'objectif de la Banque mondiale est de travailler étroitement avec le
gouvernement afin d'accélérer l'exécution des programmes
actuels, puisque la Banque mondiale a actuellement 1,7 milliard de dollars non
encore décaissés qui vont aussi bien dans le secteur de routes,
de l'éducation, de l'énergie, de la santé pour acheter
des médicaments. Mme Nelly espère qu'il y aura un resserrement
de l'intervention de la BM avec le gouvernement pour aller beaucoup plus vite
que dans ce qui est fait dans l'exécution des programmes. Cela demande
que le ministre de tutelle soit beaucoup plus impliqué, et qu'il suive
plus régulièrement. Ainsi, la Banque mondiale aura des interfaces
rapprochés pour traiter des problèmes au fur et à mesure
qu'ils émergent et non pas avec un délai de retard.

C'est triste de constater que notre pays, pour tenter de sortir de son gouffre économique, continue à s'appuyer sur les institutions de Bretton Woods comme la Banque Mondiale et le FMI; qui ont pour mission principale la régulation du système financier mondial en faveur des bourses occidentaux. Il est temps de faire le bilan des politiques d'ajustements structurels (PAS) de la Banque Mondiale et du FMI dans notre pays. Les pays comme le Venezuela ont pris distance avec ces institutions.

Je pense que si tous les Congolaises et Congolais de la Diaspora donnent 100€ pour la reconstruction de leur pays, ils feront mieux que toutes ces politiques d'ajustements structuels de la BM et du FMI. Qui dit mieux ?

Elégance

Je suis d´accord avec vous Élégance quand vous vous déplorez que notre pays continue a faire confiance a ces institutions mondiales,il le font parce que tout simplement ils ne savent pas ou mieux ils ne veulent pas rendre le pays productif au niveau local,c´est pour cela ils se contentent de l´aide.
Or si nous pouvons rentabiliser nos richesses naturelles et bien les gérer cela déclencherait bénéfices, industrialisation et emplois.
Malheureusement par manque d´idées et de volonté politique nous nous cantonnons a recevoir et a vivre de des emprunts et aides.

Apres l´annonce du voté de Monsieur Kadhafi comme Président de la communauté Africaine pour une année,la RD Congo respecte six critères du PCMA (Programme de convergence monétaire
en Afrique) sur les onze exigés pour la concrétisation du projet
de création d'une monnaie unique en Afrique et d'une Banque centrale commune
pour le continent.
Le gouverneur de la Banque Centrale du Congo (BCC), M. Jean Claude Masangu,
l'a déclaré mardi à Kinshasa, à son retour de Brazzaville,
où il venait de prendre part les 2 et 3 février 2009 aux travaux
préparatoires de la réunion de l'ABCA (Association des Banques
centrales africaine) prévue dans un mois à Addis-Abéba,
en Ethiopie.
Les assises de Brazzaville avaient réuni les gouverneurs des Banques
des Etats d'Afrique Centrale autour de la question de la création d'une
monnaie unique en Afrique et d'une banque centrale commune, a-t-il souligné,
ajoutant que les participants ont réfléchi sur les performances
de chaque pays de la sous-région ainsi que sur la mise en place d'une
stratégie en vue de la concrétisation de ce projet.
Plusieurs autres points communs avaient également été
abordés au cours de cette rencontre, a-t-il indiqué.
Toutefois, plusieurs défis sont à relever pour réaliser
ce projet. Il s'agit notamment de l'instabilité chronique liée
à la faiblesse des économies africaines, des problèmes
de leadership entre certains dirigeants africains ainsi que la question de l'harmonisation
et de la stabilité du régime de change ou la convergence de certaines
politiques économiques et financières, a confirmé le gouverneur