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4 participants

    Human Rights Watch à Joseph Kabila : « Il faut arrêter Bosco Ntaganda »

    kabibi
    kabibi


    Nombre de messages : 168
    Localisation : Deutschland
    Date d'inscription : 17/11/2008

    Human Rights Watch à Joseph Kabila : « Il faut arrêter Bosco Ntaganda » Empty Human Rights Watch à Joseph Kabila : « Il faut arrêter Bosco Ntaganda »

    Message  kabibi 05.02.09 1:17

    Human
    Rights Watch dans une lettre lui adressée au chef de l’Etat congolais
    en date du 1er février 2009,lui demande d´exécuter le mandat d’arrêt
    de la CPI visant Ntaganda pour crimes de guerre.
    Bosco Ntaganda, un ancien commandant rebelle accusé de
    crimes de guerre par la Cour pénale internationale (CPI).
    Human Rights Watch a exprimé sa profonde préoccupation quant
    au fait que le gouvernement envisage de nommer Ntaganda à une haute fonction
    dans l’armée congolaise, en dépit des accusations portant
    sur sa responsabilité dans l’utilisation d’enfants soldats,
    ainsi que sur plusieurs atrocités commises dans le district de l’Ituri,
    dans le Nord-Est du Congo.

    Voici le contenu de la lettre.



    Lettre de Human Rights Watch au chef de l’Etat, Joseph
    Kabila Kabange

    Votre Excellence,
    Human Rights Watch a l’honneur de s’adresser à vous pour exprimer
    sa profonde préoccupation quant au fait que votre gouvernement envisage
    de nommer Bosco Ntaganda à une haute fonction relative aux opérations
    militaires dans l’est de la République démocratique du Congo
    (RDC), au lieu de l’arrêter. Ntaganda, anciennement chef d’état
    major militaire pour le Congrès national pour la défense du peuple
    (CNDP), joue actuellement un rôle crucial dans le processus d’intégration
    des troupes du CNDP dans les FARDC. Il avait reçu le grade de général
    dans les forces armées congolaises en janvier 2005, bien qu’il n’ait
    pas assumé ces fonctions à ce moment là.
    Comme vous le savez, Ntaganda est recherché par la Cour pénale
    internationale (CPI) pour crime de guerre, pour avoir enrôlé et
    recruté des enfants de moins de 15 ans comme soldats et les avoir utilisés
    dans le cadre des hostilités en 2002-2003, dans le district d’Ituri
    de l’Est du Congo.
    En tant qu’Etat partie au Statut de Rome qui a établi la CPI, le
    Congo a l’obligation d’aider la cour à arrêter les personnes
    faisant l’objet d’un mandat d’arrestation. En mai 2007, le Congo
    a reconnu cette responsabilité en sollicitant l’assistance de la
    Mission des Nations unies au Congo (MONUC) pour arrêter Ntaganda, demande
    qui a exigé beaucoup de courage et que nous avons alors applaudie.
    Malgré son obligation internationale d’arrêter Ntaganda,
    votre gouvernement n’a fait jusqu’ici aucune tentative à cet
    égard. Le 16 janvier, Ntaganda se trouvait à Goma pour une conférence
    de presse commune aux côtés du ministre congolais de l’Intérieur
    et de la Sécurité, Célestin Mbuyu Kabangu, de l’Inspecteur
    général de la police, le Général John Numbi, du
    Chef d’état-major de la Défense du Rwanda, le Général
    James Kabarebe, et d’autres hauts gradés de l’armée
    congolaise. Le 29 janvier, le ministre de la Défense, Charles Mwando
    Simba, et d’autres hauts représentants du gouvernement, se trouvaient
    à une cérémonie à Rumangabo aux côtés
    de Ntaganda.
    Les efforts des autorités congolaises pour légitimer Ntaganda
    comme un «partenaire pour la paix» renforcent l’impression
    dominante que ceux qui commettent des crimes abjects contre les civils au Congo
    seront récompensés au lieu d’être punis. Au lieu d’encourager
    le respect pour l’Etat de droit, de telles pratiques nourrissent la culture
    cruelle de l’impunité qui ravage le Congo depuis longtemps.
    Lors d’une conférence de presse le 31 janvier à Kinshasa,
    vous avez déclaré que le choix était difficile entre la
    justice et la paix, la stabilité et la sécurité dans l’est
    du Congo, et que votre choix était de privilégier la paix. Nous
    voulons aussi voir la paix régner dans l’Est du Congo ainsi que
    la fin des atteintes terribles aux droits humains que subissent les populations
    depuis trop longtemps. Mais une paix durable est rarement possible sans la justice.
    La paix et la justice devraient être considérées comme complémentaires,
    et non comme contradictoires. Favoriser le respect de l’Etat de droit est
    la seule solution pour garantir la protection des citoyens congolais qui supportent
    le fardeau des violations des droits humains.
    La fréquence des exactions terribles qu’aurait commises Ntaganda
    contre les civils au Congo souligne l’importance de son arrestation. Au-delà
    des crimes de guerre qui constituent le fondement du mandat d’arrêt
    de la CPI à son encontre, les chefs d’accusation contre Ntaganda
    sont les suivants :
    · Les 4 et 5 novembre 2008, les troupes du CNDP sous le commandement
    de Ntaganda ont tué environ 150 personnes dans la ville de Kiwanja, l’un
    des pires massacres au Nord Kivu des deux dernières années.
    · En tant que chef des opérations militaires de l’Union
    des patriotes congolais (UPC), Ntaganda commandait les forces qui ont arrêté,
    torturé ou tué des centaines de civils appartenant aux ethnies
    Lendu et Ngiti, entre août 2002 et mars 2003.
    · En novembre 2002, Ntaganda commandait les troupes qui ont massacré
    au moins 800 civils pour des motifs ethniques à Mongbwalu, notamment
    le premier prêtre tué dans le conflit de l’Ituri, l’Abbé
    Boniface Bwanalonga.
    · En novembre 2005, Ntaganda a été placé sur une
    liste de sanctions de l’ONU pour avoir violé l’embargo sur
    les armes. Il figure toujours sur cette liste.
    · Selon les soldats de maintien de la paix de l’ONU, les soldats
    placés sous le commandement de Ntaganda se sont rendus coupables du meurtre
    d’un soldat kényan de maintien de la paix en janvier 2004 et de
    l’enlèvement d’un soldat marocain de maintien de la paix plus
    tard la même année.
    Le fait que les forces se trouvant sous le commandement de Ntaganda continuent
    à commettre des crimes graves, comme l’a démontré
    le récent massacre à Kiwanja, souligne l’urgente nécessité
    de l’arrestation de M. Ntaganda par les autorités congolaises.
    Monsieur le Président, vous avez été un solide partisan
    de la fin de la culture de l’impunité au Congo. Votre gouvernement
    a été au premier rang de la coopération avec la CPI avec
    le transfert de trois ressortissants congolais à la Haye, pour y être
    jugés pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
    Vous avez réitéré votre engagement à établir
    l’Etat de droit dans de nombreux discours, tels ceux adressés au
    parlement congolais et à l’Assemblée générale
    des Nations unies. Pour que ces engagements soient réalisés, nous
    vous exhortons à donner des instructions à vos autorités
    judiciaires pour que M. Ntaganda soit arrêté et transféré
    à la juridiction de la CPI.
    Nous pensons aussi que Laurent Nkunda devrait être tenu pour responsable
    des crimes que les troupes sous son commandement ont commis à Kisangani
    en mai 2002, à Bukavu en juin 2004 et dans le Nord Kivu entre 2006 et
    2008. Nous notons que votre gouvernement demande son extradition au Congo pour
    y être jugé. Nous vous exhortons à mettre en place un mécanisme
    judiciaire spécial au sein du système judiciaire congolais pour
    mener des enquêtes et exiger des comptes aux individus, tels que Nkunda,
    qui ont commis de graves violations du droit international humanitaire. Ce mécanisme
    devrait être conforme aux normes internationales de procès équitable
    et exiger des comptes non seulement à Nkunda, mais aussi aux individus
    d’autres groupes armés et de l’armée congolaise qui
    ont perpétré des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité.
    Votre gouvernement s’est opposé fermement à l’amnistie
    pour les crimes graves. Une paix durable dans l’est du Congo exige la traduction
    en justice des personnes qui ont commis des atrocités contre le peuple
    congolais. Nous espérons que vous agirez afin que Ntaganda soit arrêté
    et transféré à La Haye, et pour mettre en place un mécanisme
    judiciaire qui puisse rendre la justice pour les victimes et mettre fin à
    la culture d’impunité.
    Veuillez agréer, Votre Excellence, l’expression de notre haute
    considération.
    New York, le 1er février 2009
    Kenneth Roth
    Maryse
    Maryse


    Nombre de messages : 205
    Localisation : Österreich/Autriche
    Date d'inscription : 17/11/2008

    Human Rights Watch à Joseph Kabila : « Il faut arrêter Bosco Ntaganda » Empty Re: Human Rights Watch à Joseph Kabila : « Il faut arrêter Bosco Ntaganda »

    Message  Maryse 05.02.09 1:21

    Je trouve que c´est un mauvais choix de travailler avec des criminelles,même si il a permis d´effacer Nkunda sur le circuit.
    Le mieux serait que ce Monsieur soit livré a la CPI le plus vite que possible.
    mirador
    mirador


    Nombre de messages : 136
    Localisation : Deutschland
    Date d'inscription : 29/11/2008

    Human Rights Watch à Joseph Kabila : « Il faut arrêter Bosco Ntaganda » Empty Re: Human Rights Watch à Joseph Kabila : « Il faut arrêter Bosco Ntaganda »

    Message  mirador 05.02.09 1:36

    Quand on coopère avec des criminelles,les gens mettent en doute même votre vision ou bien votre bonne volonté sur la finalité de l´opération alors je tonne comme Maryse ce type devait être livré au CPI dans un bref délais et sans aucune forme de procès.
    king show
    king show


    Nombre de messages : 152
    Localisation : Belgique
    Date d'inscription : 18/11/2008

    Human Rights Watch à Joseph Kabila : « Il faut arrêter Bosco Ntaganda » Empty Re: Human Rights Watch à Joseph Kabila : « Il faut arrêter Bosco Ntaganda »

    Message  king show 05.02.09 17:02

    C´est vraiment faire de la politique a 2 balles comment peut- on s´associer avec un element que la tête est mis à prix par la CPI.
    C´est vraiment tenter le hasard, comme disait l´autre chez nous on roule en mbeba,les zeros fautes n´existrent pas chez nos politichiens.

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