A
quelques mois des élections municipales, locales et urbaines, l’institut
de sondage « Les Points » vient de publier le résultat d’un
sondage sur les partis politiques congolais pour tester le degré de leur
pénétration en RDC. Le parti cher au patriarche et ancien Premier
ministre Antoine Gizenga pèse plus que les autres, avec 6,5%, selon un
rapport de ce sondage dont L’Observateur a obtenu une copie.
Placé dans la première catégorie, le Parti Lumumbiste
Unifié “Palu“ occupe la première place à Kinshasa.
Disposant d’un siège, patrimoine du parti acquis après son
accession au pouvoir, il récolte 6,5% de la population kinoise. Cependant,
malgré sa présence au pouvoir et sa forte domination tribale,
renseigne le document, le Palu, qui évolue en vase clos, n’a pas
réussi à recruter des nouveaux membres dans la masse. «
Certains enquêtés avouent appartenir à ce parti dès
le bas âge. Les rares recrus du parti cher à Gizenga sont des cadres
qui sont dans le sillage gouvernemental », signale le rapport.
Le Mouvement de Libération du Congo “MLC“ de Jean-Pierre Bemba
arrache la 2ème place. Logé dans les locaux privés d’une
entreprise appartenant à son président, le Mouvement de Libération
du Congo “MLC“ récolte 5% de la population kinoise. Comme le
Palu, le MLC ne connaît plus d’adhésion massive. Certains
des membres potentiels se plaignent de l’absence des rencontres dans les
cellules de base.
La mort de l’UDPS
Après avoir occupé la première place durant plusieurs
années, le parti cher à Etienne Tshisekedi, qui se contente de
la 3ème place, est en train de mourir, fait remarquer le document. Semblable
à un SDF (Sans domicile fixe), l’Union pour la Démocratie
et le Progrès Social “UDPS“, jadis la première force
politique de la capitale voit sa masse politique se fondre tel du beurre sous
le soleil. “Le parti est mal organisé“, confie un enquêté.
L’UDPS est gangrenée par des querelles intestines et des divisions.
Cela est à la base de la chute de ce parti politique et de plusieurs
départs qui diminuent son poids. “Ils se disputent l’argent
du congrès. Que feront-ils le jour qu’ils seront au pouvoir ?“,
s’interroge un enquêté. Le parti cher au leader Maximo se
pointe à la troisième place avec 3%.
A la 4ème place vient le Parti du Peuple pour la Reconstruction et la
Démocratie “PPRD“ avec 2 %. Il est logé dans un bâtiment
appartenant à une entreprise publique. Le sondage renseigne que le parti
connait en son sein beaucoup de départs au profit des partis nouvellement
créés, membres de l’Alliance de la Majorité Présidentielle
“AMP“. “Dans le PPRD, nous étions étouffés,
sans aucune visibilité. L’essentiel pour nous c’est de servir
le pays en soutenant le Président de la République et les 5 chantiers“,
expliquent certains enquêtés. La majorité des membres qui
composent ce parti sont plus cadres et dirigeants publiques et non le reste
de la population.
Plusieurs partis politiques sont restés inconnus des sondés.
Notamment le RCD de Azarias Ruberwa Manyiwa. A part son siège sur l’avenue
Haut commandement, à Gombe, derrière la banque Afriland First
bank, le RCD, à travers ses membres, est resté introuvable par
nos enquêteurs. C’est le cas également des FONUS, qui disposent
d’un siège luxueux mais dont les membres sont invisibles sur le
terrain.
La deuxième catégorie constituée des partis créés
après le dialogue inter Congolais se présente comme la plus émergente
et la mieux structurée. En première position, l’Union des
Libéraux Démocrates Chrétiens “ULDC“ s’affiche
avec 3,5% de membres. “Ce parti connait une bonne structure. Il est implanté
dans 22 communes de la ville de Kinshasa et tient régulièrement
des rencontres entre la hiérarchie et la base“, confie un enquêté.
Le Scode, qui dispose d’un siège à Kintambo, est bien implanté
à travers toute la ville de Kinshasa. Il tient régulièrement
des réunions et autres activités dans ses cellules. Il se place
en deuxième position avec 3%. Vient en troisième position le MSR
(2,8%), suivi de l’ARC (2,5 %) et le PA (Parti pour l’Action), jeune
parti dont la sortie officielle n’est pas encore annoncée, se place
déjà à la cinquième place avec 2% du marché,
suivi par le PDC 1,8%.
Ces partis politiques rangés en deux catégories : « ceux
qui ont existé avant le dialogue inter Congolais et ceux créés
ou manifestés après le dialogue inter Congolais », précise
le document. La première catégorie constituée des partis
ayant existé avant le dialogue inter Congolais stagne. Au sein de ces
partis, on enregistre beaucoup plus de départs que d’adhésions.
A la question, êtes-vous membre d’un parti politique ?
Les sondés manifestent leur déception vis-à-vis du comportement
des présidents des partis politiques. Ils les accusent d’oisiveté
et de vandalisme politique et de ne se soucier de l’amélioration
du train de vie de la population congolaise. Le manque des structures de base
au sein des formations politiques (pas de siège, pas de fourniture de
bureau, les statuts faits sur mesure, absences des rencontres avec la base)
a été également pris en compte par les sondés dans
leur jugement.
Le sondage révèle que les nouveaux partis politiques datant d’après
le Dialogue congolais, récoltent 27,5% de recrutement contre 18% pour
les vieux partis politiques, considérés comme les plus grands.
Aux présidents de ces partis politiques de prendre en compte ces données
qui peuvent leur être utiles le moment venu.
quelques mois des élections municipales, locales et urbaines, l’institut
de sondage « Les Points » vient de publier le résultat d’un
sondage sur les partis politiques congolais pour tester le degré de leur
pénétration en RDC. Le parti cher au patriarche et ancien Premier
ministre Antoine Gizenga pèse plus que les autres, avec 6,5%, selon un
rapport de ce sondage dont L’Observateur a obtenu une copie.
Placé dans la première catégorie, le Parti Lumumbiste
Unifié “Palu“ occupe la première place à Kinshasa.
Disposant d’un siège, patrimoine du parti acquis après son
accession au pouvoir, il récolte 6,5% de la population kinoise. Cependant,
malgré sa présence au pouvoir et sa forte domination tribale,
renseigne le document, le Palu, qui évolue en vase clos, n’a pas
réussi à recruter des nouveaux membres dans la masse. «
Certains enquêtés avouent appartenir à ce parti dès
le bas âge. Les rares recrus du parti cher à Gizenga sont des cadres
qui sont dans le sillage gouvernemental », signale le rapport.
Le Mouvement de Libération du Congo “MLC“ de Jean-Pierre Bemba
arrache la 2ème place. Logé dans les locaux privés d’une
entreprise appartenant à son président, le Mouvement de Libération
du Congo “MLC“ récolte 5% de la population kinoise. Comme le
Palu, le MLC ne connaît plus d’adhésion massive. Certains
des membres potentiels se plaignent de l’absence des rencontres dans les
cellules de base.
La mort de l’UDPS
Après avoir occupé la première place durant plusieurs
années, le parti cher à Etienne Tshisekedi, qui se contente de
la 3ème place, est en train de mourir, fait remarquer le document. Semblable
à un SDF (Sans domicile fixe), l’Union pour la Démocratie
et le Progrès Social “UDPS“, jadis la première force
politique de la capitale voit sa masse politique se fondre tel du beurre sous
le soleil. “Le parti est mal organisé“, confie un enquêté.
L’UDPS est gangrenée par des querelles intestines et des divisions.
Cela est à la base de la chute de ce parti politique et de plusieurs
départs qui diminuent son poids. “Ils se disputent l’argent
du congrès. Que feront-ils le jour qu’ils seront au pouvoir ?“,
s’interroge un enquêté. Le parti cher au leader Maximo se
pointe à la troisième place avec 3%.
A la 4ème place vient le Parti du Peuple pour la Reconstruction et la
Démocratie “PPRD“ avec 2 %. Il est logé dans un bâtiment
appartenant à une entreprise publique. Le sondage renseigne que le parti
connait en son sein beaucoup de départs au profit des partis nouvellement
créés, membres de l’Alliance de la Majorité Présidentielle
“AMP“. “Dans le PPRD, nous étions étouffés,
sans aucune visibilité. L’essentiel pour nous c’est de servir
le pays en soutenant le Président de la République et les 5 chantiers“,
expliquent certains enquêtés. La majorité des membres qui
composent ce parti sont plus cadres et dirigeants publiques et non le reste
de la population.
Plusieurs partis politiques sont restés inconnus des sondés.
Notamment le RCD de Azarias Ruberwa Manyiwa. A part son siège sur l’avenue
Haut commandement, à Gombe, derrière la banque Afriland First
bank, le RCD, à travers ses membres, est resté introuvable par
nos enquêteurs. C’est le cas également des FONUS, qui disposent
d’un siège luxueux mais dont les membres sont invisibles sur le
terrain.
La deuxième catégorie constituée des partis créés
après le dialogue inter Congolais se présente comme la plus émergente
et la mieux structurée. En première position, l’Union des
Libéraux Démocrates Chrétiens “ULDC“ s’affiche
avec 3,5% de membres. “Ce parti connait une bonne structure. Il est implanté
dans 22 communes de la ville de Kinshasa et tient régulièrement
des rencontres entre la hiérarchie et la base“, confie un enquêté.
Le Scode, qui dispose d’un siège à Kintambo, est bien implanté
à travers toute la ville de Kinshasa. Il tient régulièrement
des réunions et autres activités dans ses cellules. Il se place
en deuxième position avec 3%. Vient en troisième position le MSR
(2,8%), suivi de l’ARC (2,5 %) et le PA (Parti pour l’Action), jeune
parti dont la sortie officielle n’est pas encore annoncée, se place
déjà à la cinquième place avec 2% du marché,
suivi par le PDC 1,8%.
Ces partis politiques rangés en deux catégories : « ceux
qui ont existé avant le dialogue inter Congolais et ceux créés
ou manifestés après le dialogue inter Congolais », précise
le document. La première catégorie constituée des partis
ayant existé avant le dialogue inter Congolais stagne. Au sein de ces
partis, on enregistre beaucoup plus de départs que d’adhésions.
A la question, êtes-vous membre d’un parti politique ?
Les sondés manifestent leur déception vis-à-vis du comportement
des présidents des partis politiques. Ils les accusent d’oisiveté
et de vandalisme politique et de ne se soucier de l’amélioration
du train de vie de la population congolaise. Le manque des structures de base
au sein des formations politiques (pas de siège, pas de fourniture de
bureau, les statuts faits sur mesure, absences des rencontres avec la base)
a été également pris en compte par les sondés dans
leur jugement.
Le sondage révèle que les nouveaux partis politiques datant d’après
le Dialogue congolais, récoltent 27,5% de recrutement contre 18% pour
les vieux partis politiques, considérés comme les plus grands.
Aux présidents de ces partis politiques de prendre en compte ces données
qui peuvent leur être utiles le moment venu.
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