Des analystes reprochent aux acteurs politiques congolais d’être
enclins à privilégier leurs intérêts personnels et
au non respect des textes de lois. Et parce qu’ils en sont conscients qu’ils
se suspectent de tentative de tricherie dans le prochain processus électoral.
Sinon, comment pourraient-ils justifier cette méfiance née de
l’examen d’un projet de loi qui, dans des pays comme le Ghana ou le
Malawi, ne susciterait pas autant tant de suspicions ? Faut-il croire que la
perte éventuelle de leur actuel mandat de député pousserait
les uns et les autres à se méfier de la CENI dont les animateurs
n’auraient pour principale obligation que l’exécution des prescrits
de la loi qui les régit ?
Il est vrai que la RDC est en période d’apprentissage de la démocratie.
Cependant, cela ne saurait justifier le comportement des députés
et de leurs mentors au sein des plate-formes respectives.
Par conséquent, le débat à l’Assemblée nationale
devrait porter essentiellement sur l’immunité et la protection des
membres et agents de la CENI, leur rémunération conséquente,
les sanctions en cas de dérive, le délai d’option avant d’entrer
en fonction, la neutralité des membres et agents, le recensement électoral,
l’interdiction de la promotion des membres de la CENI. Plutôt de
s’engager dans une guerre des tranchées sur la répartition
initiale de 4 représentants de la majorité et de 3 de l’opposition
dans le Bureau de la CENI ainsi que sur les avantages qui en découleraient.
Par conséquent, il faut sortir de cette logique de la transition en cherchant
à décider par consensus pour demeurer au pouvoir.
Les élections sont une question « du peuple » et non des
« candidats ». Ils n’ont aucun droit de les orienter comme
si l’alternance au sein des institutions est exclue d’office. Il
faut plutôt réunir les conditions optimales de la transparence
que de se diviser sur un bureau qui doit être soumis à une majorité
et une opposition, somme toute passagères.
La RDC ne manque pas de personnalités compétentes. On peut se
tourner vers les universités, l’Ordre des médecins, des magistrats,
les syndicats afin de dénicher des compatriotes à même de
se rendre utiles à la Nation pour consacrer le caractère national
et indépendant de la future CENI.
enclins à privilégier leurs intérêts personnels et
au non respect des textes de lois. Et parce qu’ils en sont conscients qu’ils
se suspectent de tentative de tricherie dans le prochain processus électoral.
Sinon, comment pourraient-ils justifier cette méfiance née de
l’examen d’un projet de loi qui, dans des pays comme le Ghana ou le
Malawi, ne susciterait pas autant tant de suspicions ? Faut-il croire que la
perte éventuelle de leur actuel mandat de député pousserait
les uns et les autres à se méfier de la CENI dont les animateurs
n’auraient pour principale obligation que l’exécution des prescrits
de la loi qui les régit ?
Il est vrai que la RDC est en période d’apprentissage de la démocratie.
Cependant, cela ne saurait justifier le comportement des députés
et de leurs mentors au sein des plate-formes respectives.
Par conséquent, le débat à l’Assemblée nationale
devrait porter essentiellement sur l’immunité et la protection des
membres et agents de la CENI, leur rémunération conséquente,
les sanctions en cas de dérive, le délai d’option avant d’entrer
en fonction, la neutralité des membres et agents, le recensement électoral,
l’interdiction de la promotion des membres de la CENI. Plutôt de
s’engager dans une guerre des tranchées sur la répartition
initiale de 4 représentants de la majorité et de 3 de l’opposition
dans le Bureau de la CENI ainsi que sur les avantages qui en découleraient.
Par conséquent, il faut sortir de cette logique de la transition en cherchant
à décider par consensus pour demeurer au pouvoir.
Les élections sont une question « du peuple » et non des
« candidats ». Ils n’ont aucun droit de les orienter comme
si l’alternance au sein des institutions est exclue d’office. Il
faut plutôt réunir les conditions optimales de la transparence
que de se diviser sur un bureau qui doit être soumis à une majorité
et une opposition, somme toute passagères.
La RDC ne manque pas de personnalités compétentes. On peut se
tourner vers les universités, l’Ordre des médecins, des magistrats,
les syndicats afin de dénicher des compatriotes à même de
se rendre utiles à la Nation pour consacrer le caractère national
et indépendant de la future CENI.
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