Des représentants du gouvernement de Kinshasa ont accepté de rencontrer lundi à Nairobi (Kenya) des responsables de la rébellion dirigée par l'ancien général Laurent Nkunda dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), a annoncé vendredi le ministre congolais des Affaires étrangères.
Dans un communiqué suite à une réunion à Goma avec son homologue rwandaise Rosemary Museminali, Alexis Thambwe Mwamba précise que le gouvernement de RDC est désormais prêt à rencontrer des émissaires de Nkunda afin d'officialiser le cessez-le-feu décrété par les rebelles au Nord-Kivu et d'entamer des pourparlers de paix.
Les rebelles de Nkunda réclamaient des négociations directes avec Kinshasa, qui y était réticent jusqu'ici, disant vouloir rester dans le cadre de l'accord signé en janvier avec plusieurs groupes armés du Nord-Kivu.
Cette réunion aura lieu le 8 à Nairobi avec les rebelles du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) sous l'égide des médiateurs des Nations unies et de l'Union africaine.
Le CNDP n'avait pas réagi dans un premier temps à cette annonce.
Nommé émissaire spécial de l'ONU pour la crise dans l'est congolais, l'ancien président nigérian Olusegun Obasanjo a effectué plusieurs navettes entre Kinshasa et les fiefs rebelles au nord de Goma, rencontrant Nkunda ces derniers temps à deux reprises.
Selon le communiqué conjoint lu à la fin de travaux qui ont duré deux jours entre les deux délégations congolaise et rwandaise à Goma, les parties ont par ailleurs convenu de la normalisation de leurs relations et le démantèlement des FDLR (Forces démocratiques pour la libération du Rwanda), combattants hutus rwandais dont certains sont considérés comme les auteurs du génocide au Rwanda en 1994.
Les rebelles de l'ex-général tutsi, qui avait claqué la porte de l'armée congolaise en 2004, ont relancé fin août une offensive de grande envergure au Nord-Kivu. Les combats entre rebelles, armée de Kinshasa et milices pro-gouvernementales ont chassé sur les routes quelque 250.000 personnes.
Les deux camps en présence sont accusés de nombreuses atrocités contre les populations civiles du Nord-Kivu, ballotées depuis de longues années de conflit et une nouvelle fois jetées sur les routes.
Le CNDP affirme avoir pris les armes pour protéger les tutsis et pour refouler hors de RDC les miliciens hutus rwandais qui s'y sont réfugiés après le génocide de 1994. Mais les détracteurs de Nkunda l'accusent de vouloir surtout mettre la main sur les richesses minières de l'est congolais. Et de servir les intérêts de Kigali en RDC.
La présence dans l'Est congolais de ces réfugiés hutus est un des facteurs déterminants dans les mauvaises relations entre Kinshasa et Kigali. Les interventions rwandaises ont plongé l'immense ex-Zaïre dans un sanglant conflit entre 1998 et 2003, impliquant les armées de six pays de la région.
"Ce n'est pas une organisation politique, c'est une organisation d'assassins", a déclaré Mme Museminali au sujet des FDLR, après avoir signé la déclaration de principes.
Les délégations présentes à Goma n'ont pas précisé en quoi consisterait le combat contre les combattants hutus rwandais, et le communiqué conjoint n'évoque pas une présence militaire rwandaise en RDC. Les deux gouvernements ont aussi convenu de la rouverture prochaine de leurs ambassades respectives. AP
Dans un communiqué suite à une réunion à Goma avec son homologue rwandaise Rosemary Museminali, Alexis Thambwe Mwamba précise que le gouvernement de RDC est désormais prêt à rencontrer des émissaires de Nkunda afin d'officialiser le cessez-le-feu décrété par les rebelles au Nord-Kivu et d'entamer des pourparlers de paix.
Les rebelles de Nkunda réclamaient des négociations directes avec Kinshasa, qui y était réticent jusqu'ici, disant vouloir rester dans le cadre de l'accord signé en janvier avec plusieurs groupes armés du Nord-Kivu.
Cette réunion aura lieu le 8 à Nairobi avec les rebelles du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) sous l'égide des médiateurs des Nations unies et de l'Union africaine.
Le CNDP n'avait pas réagi dans un premier temps à cette annonce.
Nommé émissaire spécial de l'ONU pour la crise dans l'est congolais, l'ancien président nigérian Olusegun Obasanjo a effectué plusieurs navettes entre Kinshasa et les fiefs rebelles au nord de Goma, rencontrant Nkunda ces derniers temps à deux reprises.
Selon le communiqué conjoint lu à la fin de travaux qui ont duré deux jours entre les deux délégations congolaise et rwandaise à Goma, les parties ont par ailleurs convenu de la normalisation de leurs relations et le démantèlement des FDLR (Forces démocratiques pour la libération du Rwanda), combattants hutus rwandais dont certains sont considérés comme les auteurs du génocide au Rwanda en 1994.
Les rebelles de l'ex-général tutsi, qui avait claqué la porte de l'armée congolaise en 2004, ont relancé fin août une offensive de grande envergure au Nord-Kivu. Les combats entre rebelles, armée de Kinshasa et milices pro-gouvernementales ont chassé sur les routes quelque 250.000 personnes.
Les deux camps en présence sont accusés de nombreuses atrocités contre les populations civiles du Nord-Kivu, ballotées depuis de longues années de conflit et une nouvelle fois jetées sur les routes.
Le CNDP affirme avoir pris les armes pour protéger les tutsis et pour refouler hors de RDC les miliciens hutus rwandais qui s'y sont réfugiés après le génocide de 1994. Mais les détracteurs de Nkunda l'accusent de vouloir surtout mettre la main sur les richesses minières de l'est congolais. Et de servir les intérêts de Kigali en RDC.
La présence dans l'Est congolais de ces réfugiés hutus est un des facteurs déterminants dans les mauvaises relations entre Kinshasa et Kigali. Les interventions rwandaises ont plongé l'immense ex-Zaïre dans un sanglant conflit entre 1998 et 2003, impliquant les armées de six pays de la région.
"Ce n'est pas une organisation politique, c'est une organisation d'assassins", a déclaré Mme Museminali au sujet des FDLR, après avoir signé la déclaration de principes.
Les délégations présentes à Goma n'ont pas précisé en quoi consisterait le combat contre les combattants hutus rwandais, et le communiqué conjoint n'évoque pas une présence militaire rwandaise en RDC. Les deux gouvernements ont aussi convenu de la rouverture prochaine de leurs ambassades respectives. AP
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