Lambert Mende interdit les « mabanga » dans les chansons

Le ministre de la Communication et Medias Lambert Mende Omalanga vient de signer
une note interdisant aux stations de radiodiffusion et télévision
de diffuser des chansons et spectacles citant des noms des autorités et
des personnes revêtues des mandats publics. Pour Lambert Mende, Il faut
distinguer ce qui est commercial dans lequel il est interdit de citer ces autorités
et tout ce qui peut aider à la mobilisation publique.
Pour le ministre Mende, il faut faire la distinction entre ce qui est commercial
pour lequel il ne faut pas citer les personnalités politiques (cela ne
fait pas aussi sérieux. Ce n’est pas de la marchandise qu’il
faut vendre. C’est des gens qui font un travail qui ne peut pas rentrer
dans le show business) et les actions qui concernent les travaux d’utilité
publique pour lesquels ce serait une contribution des autorités que l’on
cite pour mobiliser le public.

Je trouve que monsieur Mende a raison parce ca fait moins sérieux que les hommes politiques figurent dans les listes de mabanga.

Eh oui franchement c´est vraiment moins sérieux d´entendre le nom d´un responsable politique dans un disque.
Quand nous étions gosse il était honteux de s´afficher avec un musicien parce qu´ils étaient considéré comme des gens moins fréquentable aujourd'hui que la done a changer les musicien sont devenus fréquentable et tout le monde pour des intérêts s´affiche avec eux Kokamwa.

Interdiction de citer les noms des autorités dans les chansons: les artistes s'opposent à la décision de Lambert Mende !

Reddy Amisi a été le premier parmi les musiciens à riposter.
Ensuite, King Kester Emeneya avait emboîté le pas lors de son passage dans une émission de la chronique musicale à la télévision.
En général, les stars de la chanson congolaise ne se retrouvent pas dans l'arrêté ministériel portant interdiction formelle de lancer les noms des autorités du pays dans leurs albums.
Cela fait pratiquement deux semaines depuis que le ministre de la Communication et des Médias, Lambert Mende Omalanga avait signé cette décision
interdisant à tous les artistes de la République du Congo de faire appelées " Mabanga " aux autorités publiques dans les chansons ou au cours de leurs prestations scéniques.
Cette mesure n'a pas laissé indifférente les musiciens congolais, toutes tendances confondues. Réunis autour d' "Artistes en Danger ", une association que dirige le chanteur Tshaka Kongo, ils ont monté un créneau pour protester contre l'arrêté du ministre. Selon nos sources, "Artiste en Danger " dans son rôle de défense des intérêts des artistes congolais, envisage d'organiser une grande réunion de concertation dans les jours à venir qui va rassembler les musiciens, comédiens et les autorités publiques.
En entendant que la date soit fixée, Tshaka Kongo qui en est l'initiateur a promis la participation de plusieurs ministères, notamment celui de la Jeunesse et Sports ; de la Culture et Arts, de la Justice ainsi que le Gouverneur de la ville de Kinshasa.
L'objet de cette rencontre est non seulement de trouver un consensus qui peut aboutir à la levée de la mesure. Ou à la limite de trouver ensemble, les voies et moyens pour doser les " Mabanga " qui constitue
aussi une gangrène dans la musique congolaise.
Qu'à cela ne tienne, les musiciens qui sont les ambassadeurs de la culture congolaise à l'étranger défendent le drapeau congolais dans les grandes salles sans l'appui de l'Etat. Souvent, ils sont épaulés et soutenus par des mécènes envers qui, ils devraient être
reconnaissants. Et aujourd'hui, la plupart de ces mécènes sont des fils et fils du pays qui sont dans la scène politique et assument des lourdes responsabilité dans les différentes institutions publiques.
Que faire !
Par contre, les musiciens estiment que l'état doit d'abord lutter contre la piraterie qui ne permet guère à l'artiste de vivre de son œuvre et oblige certaines maisons de duplication à fermer carrément leurs portes. Pour leur part, les observateurs avertis suggèrent à
l'Etat congolais de réorganiser le secteur culturel en commençant par la protection des droits d'auteur et compositeur puis de restructeur la Soneca et le Fonds de la promotion culturelle, deux grandes structures qui n'existent que de nom au Congo.

Voila moi des que j´avais lu cet article,cette décision ne m´avait pas plu j´avais en tête les raisons que les musiciens évoquées dans le deuxième posting de Moleki Nzela.
La meilleure solution serait qu´ils se mettent ensemble pour voir comment trouver une solution à ce problème afin d´éviter nu malaise chez nos musiciens.

Kokamua Lamboché akoti makambo ya ndule en tout cas il faut na étudier dossier oyo bien.

Que faites vous ici Ramboché vous devriez visionner la vidéo de votre travail a Kin.
Oyei ko declaré mpo bapekisi mabanga donc yo mpe babwakaka yo nabandi ko timba kala te tokoyeba identité na yo.

Moi qui croyais que Ramboché était empêché ou n´avait le temps de venir voir la vidéo sur les réalisation de son mentor et je m´aperçois que hier il a fait un crochet rapide ici.
Donc il pris la poudre d´escampette