La barre des 800Fc pour un dollar américain a été franchie
mercredi à Kinshasa sur le marché noir. En 3 mois, la monnaie nationale
a perdu plus de 35% de sa valeur face au billet vert, entraînant du coup
une flambée des prix de biens de consommation. Que faire pour tenter d'inverser
cette tendance. radiookapi.net a interrogé un analyste économique.
Sur les marchés de Kinshasa, l'augmentation des prix de produits alimentaires
est parfois à la proportion du taux d'inflation. Un sac de cossettes de
manioc se négocie actuellement à 45 000, voir 47 000 Franc congolais,
soit une augmentation de plus de 30% par rapport à fin décembre
2008. Il en est de même pour le maïs. De son coté, un bidon
d'huile de palme est passé de 9 000 à 15000 FC, alors qu'un sac
de riz de 25 kilos s'écoule aujourd'hui à 24 000 FC, contre 19 000
FC en début février. Un carton du poisson chinchard 16+ est acheté
à 40 000FC contre 30 000 FC en fin décembre.
Les petits revendeurs et consommateurs kinois appellent le gouvernement à
parer au plus vite afin d'éviter le pire. Cette situation est provoquée
par le manque de réserve en devises pour supporter les importations,
une insuffisance provoquée en partie par la baisse drastique des exportations
nationales.
Cependant, la monnaie nationale devrait se déprécier par paliers
jusqu'à ce que les interventions arrivent, avait indiqué le gouverneur
de la banque centrale du Congo le mois dernier, le temps d'attendre le dépôt
de bilan des entreprises pour tirer de leurs bénéfices, de l'argent
au renflouement des réserves. L'autre appui doit venir des institutions
financières internationales. Le suivi du dossier au FMI est en partie
la raison de la présence de la délégation congolaise au
sommet FMI - Afrique en Tanzanie.
Pour, Al Kitenge, analyste économique et directeur général
de Synergy Group, la hausse des prix va : " Elle est la conséquence
du déséquilibre entre l'offre et la demande. Ça n'a rien
à voir avec la monnaie. Par contre, quand vous regardez les actions,
la première et celle qu'il faut faire immédiatement, c'est de
renvoyer le maximum d'argent dans les milieux les plus reculés, et là
on peut jouer avec le franc congolais. Ça rapportera déjà
les produits qui traînent dans les milieux les plus reculés. Ça
va rendre un peu plus riches nos compatriotes qui vivent en milieu reculé.
Ça va leur donner le courage de produire parce que, enfin, on va pouvoir
acheter ce qu'ils ont produit. A côté de ça, il faut communiquer
sur le réseau routier qu'on est entrain de prévoir pour que, les
gens commencent aujourd'hui déjà à planifier les productions
qui vont devoir nous donner des revenus les années à venir. "
mercredi à Kinshasa sur le marché noir. En 3 mois, la monnaie nationale
a perdu plus de 35% de sa valeur face au billet vert, entraînant du coup
une flambée des prix de biens de consommation. Que faire pour tenter d'inverser
cette tendance. radiookapi.net a interrogé un analyste économique.
Sur les marchés de Kinshasa, l'augmentation des prix de produits alimentaires
est parfois à la proportion du taux d'inflation. Un sac de cossettes de
manioc se négocie actuellement à 45 000, voir 47 000 Franc congolais,
soit une augmentation de plus de 30% par rapport à fin décembre
2008. Il en est de même pour le maïs. De son coté, un bidon
d'huile de palme est passé de 9 000 à 15000 FC, alors qu'un sac
de riz de 25 kilos s'écoule aujourd'hui à 24 000 FC, contre 19 000
FC en début février. Un carton du poisson chinchard 16+ est acheté
à 40 000FC contre 30 000 FC en fin décembre.
Les petits revendeurs et consommateurs kinois appellent le gouvernement à
parer au plus vite afin d'éviter le pire. Cette situation est provoquée
par le manque de réserve en devises pour supporter les importations,
une insuffisance provoquée en partie par la baisse drastique des exportations
nationales.
Cependant, la monnaie nationale devrait se déprécier par paliers
jusqu'à ce que les interventions arrivent, avait indiqué le gouverneur
de la banque centrale du Congo le mois dernier, le temps d'attendre le dépôt
de bilan des entreprises pour tirer de leurs bénéfices, de l'argent
au renflouement des réserves. L'autre appui doit venir des institutions
financières internationales. Le suivi du dossier au FMI est en partie
la raison de la présence de la délégation congolaise au
sommet FMI - Afrique en Tanzanie.
Pour, Al Kitenge, analyste économique et directeur général
de Synergy Group, la hausse des prix va : " Elle est la conséquence
du déséquilibre entre l'offre et la demande. Ça n'a rien
à voir avec la monnaie. Par contre, quand vous regardez les actions,
la première et celle qu'il faut faire immédiatement, c'est de
renvoyer le maximum d'argent dans les milieux les plus reculés, et là
on peut jouer avec le franc congolais. Ça rapportera déjà
les produits qui traînent dans les milieux les plus reculés. Ça
va rendre un peu plus riches nos compatriotes qui vivent en milieu reculé.
Ça va leur donner le courage de produire parce que, enfin, on va pouvoir
acheter ce qu'ils ont produit. A côté de ça, il faut communiquer
sur le réseau routier qu'on est entrain de prévoir pour que, les
gens commencent aujourd'hui déjà à planifier les productions
qui vont devoir nous donner des revenus les années à venir. "
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