“Supu na tolo”, entendez par là, « la soupe sur la poitrine
». C’est le nom d'une nouvelle liqueur locale de fabrication artisanale.
La recette est à la mode dans la capitale congolaise, parmi les jeunes
surtout et, est à la portée de toutes les bourses. Sa grande caractéristique,
ce sont ses effets aphrodisiaques. Cependant, le président du comité
anti-drogue déplore le fait que le taux d’alcool de cette liqueur
n’est pas indiqué.
« Supu na tolo » se vend sur toutes les bourses et presque dans
tous les marchés de Kinshasa. L’Etat congolais avait interdit la
vente des whiskies en sachet, cette fois-ci, les fabricants ont trouvé
un autre moyen de contrer cette décision, c’est-à-dire vendre
en petites mesures qui équivaut en fait à en petits sachets. Le
comble est que certaines de ces bouteilles n’ont aucune indication. Pas
de marque de fabrication, ni de taux d’alcool, et pas même la date
d’expiration. Et cela ne dérange pas toujours les consommateurs.
Quelques-uns ont donné leurs points de vue : « Si les jeunes boivent
ce whisky, c’est par manque d’occupation. C’est pour se distraire.
Quand on n’a pas beaucoup d’argent, alors qu’avec 300, 400, voire
100 Francs Congolais, tu peux boire ce whisky. Pour moi, ce n’est pas bon,
ça défigure les gens, c’est très toxique. »
Le président du comité national de la lutte contre la drogue,
se dit préoccupé par les conséquences causées par
ce whisky. Pierre Didier Mpini explique : « Plusieurs whiskies fabriqués
localement, très souvent, on vous dit que l’OCC nous a donné
l’autorisation, notre whisky, c’est 43%, 40%, etc. La loi interdit
le whisky qui a plus de 45°. Et puis vous allez attraper toutes sortes de
maladies internes. Ces gens là, quand ils attrapent des effets hallucinogènes,
ils attaquent, parce qu’on dit qu’il n’y a pas de crime sans
drogue. »
Par ailleurs, le responsable du service laboratoire de l’Office Congolais
de Contrôle, OCC, Docteur Kintaba, souligne que leur tâche consiste
à analyser les échantillons des produits que les fabricants leur
apportent. Ceci pour détecter s’il y a des éléments
nuisibles dans la boisson. Et très souvent, le stock mis sur le marché
diffère de celui qui a été analysé
». C’est le nom d'une nouvelle liqueur locale de fabrication artisanale.
La recette est à la mode dans la capitale congolaise, parmi les jeunes
surtout et, est à la portée de toutes les bourses. Sa grande caractéristique,
ce sont ses effets aphrodisiaques. Cependant, le président du comité
anti-drogue déplore le fait que le taux d’alcool de cette liqueur
n’est pas indiqué.
« Supu na tolo » se vend sur toutes les bourses et presque dans
tous les marchés de Kinshasa. L’Etat congolais avait interdit la
vente des whiskies en sachet, cette fois-ci, les fabricants ont trouvé
un autre moyen de contrer cette décision, c’est-à-dire vendre
en petites mesures qui équivaut en fait à en petits sachets. Le
comble est que certaines de ces bouteilles n’ont aucune indication. Pas
de marque de fabrication, ni de taux d’alcool, et pas même la date
d’expiration. Et cela ne dérange pas toujours les consommateurs.
Quelques-uns ont donné leurs points de vue : « Si les jeunes boivent
ce whisky, c’est par manque d’occupation. C’est pour se distraire.
Quand on n’a pas beaucoup d’argent, alors qu’avec 300, 400, voire
100 Francs Congolais, tu peux boire ce whisky. Pour moi, ce n’est pas bon,
ça défigure les gens, c’est très toxique. »
Le président du comité national de la lutte contre la drogue,
se dit préoccupé par les conséquences causées par
ce whisky. Pierre Didier Mpini explique : « Plusieurs whiskies fabriqués
localement, très souvent, on vous dit que l’OCC nous a donné
l’autorisation, notre whisky, c’est 43%, 40%, etc. La loi interdit
le whisky qui a plus de 45°. Et puis vous allez attraper toutes sortes de
maladies internes. Ces gens là, quand ils attrapent des effets hallucinogènes,
ils attaquent, parce qu’on dit qu’il n’y a pas de crime sans
drogue. »
Par ailleurs, le responsable du service laboratoire de l’Office Congolais
de Contrôle, OCC, Docteur Kintaba, souligne que leur tâche consiste
à analyser les échantillons des produits que les fabricants leur
apportent. Ceci pour détecter s’il y a des éléments
nuisibles dans la boisson. Et très souvent, le stock mis sur le marché
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