Plusieurs dizaines de civils" tués lors d'attaques des FDLR

Plusieurs
dizaines de civils" ont été tués le week-end dernier
dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), lors
d'une attaque attribuée aux rebelles hutus rwandais (FDLR), a-t-on appris
mercredi auprès de la Mission de l'ONU en RDC (Monuc).
"Plusieurs dizaines de civils" ont été tués
lors d'une attaque perpétrée entre le 9 et le 10 mai à
Busurungi, une localité du Nord-Kivu proche du Sud-Kivu, selon un communiqué
publié mercredi soir par la Monuc.
"Les habitants de la zone ont indiqué (...) avoir enterré
au moins 35 victimes civiles" mais "le bilan exact n'est pas encore
connu", est-il précisé.
"Une enquête est en cours pour désigner les assaillants responsables
de ces atrocités. Plusieurs sources et des témoins sur place pointent
le doigt vers les FDLR qui ont déjà mené des attaques contre
plusieurs localités ces dernières semaines", ajoute la Monuc.
"Une équipe mixte d'officiers et d'éléments civils
de la Monuc vérifie sur place ce qui s'est passé", a indiqué
à l'AFP le lieutenant-colonel Jean-Paul Dietrich, porte-parole militaire
de la Monuc.
"Ces événements (...) ont par ailleurs entraîné
le déplacement d'un grand nombre d'habitants de la localité de
Busurungi qui compte une population de quelque 15.000 personnes vers Hombo nord",
à une vingtaine de kilomètres de la ville de Busurungi (territoire
de Walikale), selon la Monuc.
"Il y aurait eu des opérations militaires des FDLR contre les Forces
armées congolaise (FARDC)", dans la zone, selon le porte-parole
militaire.Des soldats des FARDC auraient été tués et blessés
lors de l'attaque.
Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA) à
Kinshasa, qui cite des "sources locales" dans un communiqué,
"plus de 90 personnes, parmi lesquelles une soixantaine de civils et une
trentaine" de militaires congolais, auraient été tuées
lors d'une autre attaque attribuée aux FDLR, dans la localité
d'Ekingi (80 km au nord-ouest de Bukavu), dans le Sud-Kivu. Toutefois, ces informations
n'ont pas été confirmées jusque-là par la Monuc.
Ces actes ont été perpétrés alors qu'une opération
conjointe des armées rwandaise et congolaise a été menée
du 20 janvier à fin février dans le Nord-Kivu contre les FDLR,
dont les effectifs sont estimés entre 5.000 et 6.000 combattants. Certains
d'entre eux ont participé au génocide rwandais de 1994.
Loin de les avoir éradiqués, l'opération a cependant chassé
les rebelles des grands centres de la province, les obligeant à gagner
les forêts environnantes d'où ils lancent leurs attaques et aussi
à se replier vers le sud.
"Il y a quelques éléments FLDR regroupés au Sud-Kivu.
Ils se déplacent du Nord au Sud", selon le porte-parole militaire.L'armée
congolaise et la Monuc étaient en train de planifier des opérations
prochaines dans le Sud-Kivu pour neutraliser les rebelles hutus rwandais.

De grâce faites tout pour que ces hutus soient hors de nuire nos sœurs et frères de ce contrée ont assez souffert.
Nous comprenons que une guerre n´est pas toujours facile mais finissez en une fois pour toute pour que la RDC retrouve la paix et que nous puissions discuter seulement sur le redressement.

Salut Maryse

Quand vous faites un appel en ce terme le gouvernement et le président Kabila comprennent,je vous rassure, le gros de la besogne a été déjà fait,malheureusement dans ce genre de guerre on ne peut maîtriser tout en peu de temps soit tranquille nos autorités s´attellent pour sécuriser cette zone ce problème sera éradiqué d´ici peu.
Faites confiance à nos autorités.

Votre assurance Rambo trouble et rassure en même temps.
Êtes vous par hasard membre du gouvernement parce que vous semblez bien renseigner.

Je ne suis pas un membre du gouvernement mais simplement un Congolais convaincu de l´action que mène notre président de la république.
Je suis honnête envers moi même et je trouve qu´il fait bien son travail malgré les difficultés.

Contradiction le président lui même dans un interview a annonce que la paix est revenu dans ce secteur alors que les médias nous annoncent le contraire.
Moi sa place j´aurai hésité de crier victoire avant parce que nous savions tous les hutus allaient battre retraite et revenir nous narguer après.

Vraiment ca fait rire Ramboché dit qu´il est honnête avec lui même.
Alors que tout le monde ce qu´il ne fait que chante le Djalelo pour gagner son pain quotidien.