Arrivé
à Kinshasa samedi 23 mai pour un séjour de deux jours, le directeur
général du Fonds monétaire international (FMI) ; Dominique
Strauss Kahn arrive au terme de sa visite ce lundi 25 mai. Avant de quitter Kinshasa,
le n° 1 du FMI va animer un point de presse à partir de 12 h 00' au
Salon Lubumbashi du Grand hôtel Kinshasa à l'intention des médias
de la capitale. A son arrivée à Kinshasa, il s'est voulu rassurant
sur la conclusion d'un accord pour un programme triennal avec la RDC, au titre
des facilités pour la réduction de la pauvreté et pour la
croissance (FRPC).
Pour lui, la RDC est un pays de grands Etats d'Afrique ayant connu des difficultés,
entre autres des conflits armés. A ce titre, ce pays a besoin que la
communauté internationale se mobilise pour lui fournir des ressources.
" Nous ne sommes pas très loin d'aboutir à l'accord qui permettra
au FMI de fournir des ressources au Congo, en même temps de mettre en
marche le processus qui permettra de faire disparaître une large partie
de la dette du Congo. Tout cela devrait plutôt constituer de bonnes nouvelles
". Ainsi, s'est exprimé DSK à son arrivée dans la
capitale. Et d'ajouter qu'il est venu en discuter avec le président Joseph
Kabila et le Premier ministre. Ajoutant au passage qu'il ne vient pas négocier,
car ses équipes s'en chargent, mais vient pour voir comment les derniers
problèmes peuvent être réglés.
Contrat chinois, pierre d'échoppement
Pour rappel, les négociations entre la RDC et le FMI pour la conclusion
d'un programme triennal au titre de la FRPC achoppent sur les implications du
contrat RDC-Chine relatif à la construction des infrastructures. Dans
l'entendement du FMI, ce contrat pourrait avoir une incidence négative
sur la soutenabilité et la viabilité de la dette extérieure
de la RDC, et cela dans un contexte où le pays veut obtenir un allégement
de la dette de ses partenaires traditionnels. Cette institution de Bretton Woods
craint que la RDC soit prise de nouveau dans un cycle de surendettement.
Au sortir de l'audience d'hier dimanche 24 mai lui accordée par le chef
de l'Etat, Joseph Kabila, Dominique Strauss Kahn a confirme l'existence de ce
problème technique qui gêne la conclusion des négociations
sur un programme triennal. Selon lui, les échanges avec Joseph Kabila
ont porté sur les investissements directs étrangers en RDC et
la problématique de l'allègement de la dette congolaise. A ce
propos, il a reconnu que le pays a besoin des investissements étrangers
dont ceux de la Chine et de l'allégement de la dette. " Vous avez
besoin de deux. C'est possible d'avoir les deux, mais cela n'est pas certain
", a nuancé DSK. Toutefois, il s'est félicité de la
convergence de vues avec le président notamment sur la nécessité
de régler le problème qui se pose. " On peut avancer ensemble
dans les semaines qui suivent ", a souligné DSK.
Outre le contact avec le chef de l'Etat DSK, s'est entretenu hier dimanche
24 mai avec le Premier ministre Adolphe Muzito sur le même dossier. Au-delà,
il a été aussi question de l'impact de la crise financière
et économique mondiale sur la RDC, un pays fragile ; ainsi que du renforcement
de l'assistance technique du FMI envers la RDC. Mettant à profit son
séjour, DSK a aussi pris langue avec le Comité interministériel
de suivi de programme avec les institutions internationales (CISPI), les opérateurs
économiques et des acteurs de la Société civile. Dans la
soirée, un banquet a été organisé à son honneur
au Grand hôtel Kinshasa.
Enjeu énorme
A tout prendre, l'enjeu pour la RDC par rapport à la visite de DSK à
Kinshasa est énorme. Le gouvernement congolais tient à entrer
en programme avec le FMI. Si cette visite peut contribuer à résoudre
les deniers problèmes qui se posent sur la voie de négociations,
la RDC ne demande pas mieux. D'autant plus que la conclusion d'un programme
triennal avec le FMI va permettre de baliser la voie menant à l'accession
au point d'achèvement de l'initiative pays pauvres très endettés,
Synonyme d'Allègement de la dette. Ce programme va aussi permettre à
la RDC d'accéder à un financement de ± 500 millions de
dollars au titre de la FRPC du FMI et de prétendre aux appuis financiers
d'autres bailleurs.
Enfin, début mars 2009, la RDC a bénéficié d'une
facilité de protection contre les chocs exogènes (FPCE) du FMI
d'une hauteur de 195,5 millions de dollars US. Ce financement a permis à
la Banque centrale du Congo de renforcer ses réserves de change dans
un contexte de crise financière internationale. En raison de ce choc
exogène et du conflit dans l'Est à fin 2008, le réserves
de change de la BCC avaient atteint un niveau historiquement bas, soit environ
36 millions USD en février représentant quelques jours d'importations
des biens et services !
à Kinshasa samedi 23 mai pour un séjour de deux jours, le directeur
général du Fonds monétaire international (FMI) ; Dominique
Strauss Kahn arrive au terme de sa visite ce lundi 25 mai. Avant de quitter Kinshasa,
le n° 1 du FMI va animer un point de presse à partir de 12 h 00' au
Salon Lubumbashi du Grand hôtel Kinshasa à l'intention des médias
de la capitale. A son arrivée à Kinshasa, il s'est voulu rassurant
sur la conclusion d'un accord pour un programme triennal avec la RDC, au titre
des facilités pour la réduction de la pauvreté et pour la
croissance (FRPC).
Pour lui, la RDC est un pays de grands Etats d'Afrique ayant connu des difficultés,
entre autres des conflits armés. A ce titre, ce pays a besoin que la
communauté internationale se mobilise pour lui fournir des ressources.
" Nous ne sommes pas très loin d'aboutir à l'accord qui permettra
au FMI de fournir des ressources au Congo, en même temps de mettre en
marche le processus qui permettra de faire disparaître une large partie
de la dette du Congo. Tout cela devrait plutôt constituer de bonnes nouvelles
". Ainsi, s'est exprimé DSK à son arrivée dans la
capitale. Et d'ajouter qu'il est venu en discuter avec le président Joseph
Kabila et le Premier ministre. Ajoutant au passage qu'il ne vient pas négocier,
car ses équipes s'en chargent, mais vient pour voir comment les derniers
problèmes peuvent être réglés.
Contrat chinois, pierre d'échoppement
Pour rappel, les négociations entre la RDC et le FMI pour la conclusion
d'un programme triennal au titre de la FRPC achoppent sur les implications du
contrat RDC-Chine relatif à la construction des infrastructures. Dans
l'entendement du FMI, ce contrat pourrait avoir une incidence négative
sur la soutenabilité et la viabilité de la dette extérieure
de la RDC, et cela dans un contexte où le pays veut obtenir un allégement
de la dette de ses partenaires traditionnels. Cette institution de Bretton Woods
craint que la RDC soit prise de nouveau dans un cycle de surendettement.
Au sortir de l'audience d'hier dimanche 24 mai lui accordée par le chef
de l'Etat, Joseph Kabila, Dominique Strauss Kahn a confirme l'existence de ce
problème technique qui gêne la conclusion des négociations
sur un programme triennal. Selon lui, les échanges avec Joseph Kabila
ont porté sur les investissements directs étrangers en RDC et
la problématique de l'allègement de la dette congolaise. A ce
propos, il a reconnu que le pays a besoin des investissements étrangers
dont ceux de la Chine et de l'allégement de la dette. " Vous avez
besoin de deux. C'est possible d'avoir les deux, mais cela n'est pas certain
", a nuancé DSK. Toutefois, il s'est félicité de la
convergence de vues avec le président notamment sur la nécessité
de régler le problème qui se pose. " On peut avancer ensemble
dans les semaines qui suivent ", a souligné DSK.
Outre le contact avec le chef de l'Etat DSK, s'est entretenu hier dimanche
24 mai avec le Premier ministre Adolphe Muzito sur le même dossier. Au-delà,
il a été aussi question de l'impact de la crise financière
et économique mondiale sur la RDC, un pays fragile ; ainsi que du renforcement
de l'assistance technique du FMI envers la RDC. Mettant à profit son
séjour, DSK a aussi pris langue avec le Comité interministériel
de suivi de programme avec les institutions internationales (CISPI), les opérateurs
économiques et des acteurs de la Société civile. Dans la
soirée, un banquet a été organisé à son honneur
au Grand hôtel Kinshasa.
Enjeu énorme
A tout prendre, l'enjeu pour la RDC par rapport à la visite de DSK à
Kinshasa est énorme. Le gouvernement congolais tient à entrer
en programme avec le FMI. Si cette visite peut contribuer à résoudre
les deniers problèmes qui se posent sur la voie de négociations,
la RDC ne demande pas mieux. D'autant plus que la conclusion d'un programme
triennal avec le FMI va permettre de baliser la voie menant à l'accession
au point d'achèvement de l'initiative pays pauvres très endettés,
Synonyme d'Allègement de la dette. Ce programme va aussi permettre à
la RDC d'accéder à un financement de ± 500 millions de
dollars au titre de la FRPC du FMI et de prétendre aux appuis financiers
d'autres bailleurs.
Enfin, début mars 2009, la RDC a bénéficié d'une
facilité de protection contre les chocs exogènes (FPCE) du FMI
d'une hauteur de 195,5 millions de dollars US. Ce financement a permis à
la Banque centrale du Congo de renforcer ses réserves de change dans
un contexte de crise financière internationale. En raison de ce choc
exogène et du conflit dans l'Est à fin 2008, le réserves
de change de la BCC avaient atteint un niveau historiquement bas, soit environ
36 millions USD en février représentant quelques jours d'importations
des biens et services !
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