Voila quand la misère prime on perd les repaires et on embrasse le plus offrant nos pasteurs ou les chrétiens en général devront aller au Kivu pour arrêter cette montée.
Lisez ceci pour comprendre.
Dans les campagnes du Sud-Kivu, les paysans sont de plus en plus nombreux à
adhérer à l’islam. Ils y sont encouragés par des Casques
bleus pakistanais qui leur apportent de la nourriture et construisent des mosquées.
Chez certains nouveaux musulmans de la région, la nécessité
remplacerait la conviction.
Une vingtaine de personnes sortent de la mosquée Bashir (Bonne nouvelle,
en français) après la prière. Nous sommes début
2009, en territoire de Walungu, à une cinquantaine de kilomètres
à l’ouest de Bukavu. Ce nouveau lieu de culte rivalise depuis peu
avec les Églises chrétiennes de la contrée. Adidja Christine
Mboko, qui y priait il y a un instant, signale que bon nombre de paysans, de
retour des champs, viennent faire ici une des cinq prières quotidiennes
recommandées. «L’islam condamne les violences sexuelles et
se préoccupe de l’éducation des enfants», se félicite-t-elle
en réajustant son voile sur la tête.
Fervent pratiquant lui aussi, Mahomet Olivier Mbeba, secrétaire de la
mosquée, raconte avoir dernièrement suivi une formation d’un
an sur l’islam en Ouganda. Son regret : ne pas être arrivé
jusqu’en Libye pour voir de ses propres yeux le «guide Kadhafi».
«En une seule année, dans la chefferie de Ngweshe, plus de 3 600
personnes ont quitté le christianisme pour l’islam, assure-t-il,
avant de poursuivre en tirant sa barbiche suspendue à un menton plutôt
maigrichon. Une mosquée est construite ou en construction dans chacun
des 16 groupements de notre chefferie.»
L’adjoint de l’imam régional de Bukavu, Mahulidi Didi Senga,
relativise cette percée. Selon lui, il n’y aurait que 132 000 musulmans
dans tout le Sud-Kivu, soit 3 % de la population de la province. Les adeptes
de l’islam sont cependant plus nombreux depuis l’arrivée des
Casques bleus pakistanais, en 2004. «Nous enregistrons beaucoup d’adhérents
et construisons quelques mosquées
Paysans endoctrinés et engraissés
Le curé de la paroisse Saint Matthieu de Mugogo, l’abbé
Bruno Bahizire, reconnaît la progression de l’islam. Mais, d’après
lui, les gens prendraient cette direction plus par nécessité que
par réelle conviction. «De pauvres paysans et paysannes changent
de noms, portent des tuniques ou des voiles, désertent nos chapelles
et passent leur temps dans les mosquées érigées un peu
partout.
On les endoctrine, on les engraisse», estime-t-il. Le pasteur Jean-Pierre
Nshombo, de la Communauté des églises chrétiennes en Afrique
(Ceca) à Kododobo, raconte par exemple qu’un de ses fidèles
s’est fait musulman pour obtenir plus facilement des crédits à
Dubaï. «Pour un peu plus de nourriture, des jeunes gens se cognent
le front sur le parvis des mosquées le vendredi, mais ils participent
régulièrement aux cultes dominicaux (chrétiens, Ndlr)»,
ironise-t-il.
Certains de ces nouveaux musulmans assurent cependant que leur piété
est désintéressée. «J’ai cédé
un terrain pour la construction du temple d’Allah», clame Muhamed
Christophe Namalambo, le chef d’Izirangabo, où est implantée
la mosquée Bashir. Ce à quoi un habitant de cette même localité
répond que les Pakistanais ont promis au chef en échange un dispensaire
et une école coranique. Les Pakistanais seraient-ils trop versés
dans les œuvres sociales ? Ce n’est pas l’avis de Mahulidi, pour
qui les musulmans ont le devoir sacré d’assister les indigents et
de répandre l’islam.
Lisez ceci pour comprendre.
Dans les campagnes du Sud-Kivu, les paysans sont de plus en plus nombreux à
adhérer à l’islam. Ils y sont encouragés par des Casques
bleus pakistanais qui leur apportent de la nourriture et construisent des mosquées.
Chez certains nouveaux musulmans de la région, la nécessité
remplacerait la conviction.
Une vingtaine de personnes sortent de la mosquée Bashir (Bonne nouvelle,
en français) après la prière. Nous sommes début
2009, en territoire de Walungu, à une cinquantaine de kilomètres
à l’ouest de Bukavu. Ce nouveau lieu de culte rivalise depuis peu
avec les Églises chrétiennes de la contrée. Adidja Christine
Mboko, qui y priait il y a un instant, signale que bon nombre de paysans, de
retour des champs, viennent faire ici une des cinq prières quotidiennes
recommandées. «L’islam condamne les violences sexuelles et
se préoccupe de l’éducation des enfants», se félicite-t-elle
en réajustant son voile sur la tête.
Fervent pratiquant lui aussi, Mahomet Olivier Mbeba, secrétaire de la
mosquée, raconte avoir dernièrement suivi une formation d’un
an sur l’islam en Ouganda. Son regret : ne pas être arrivé
jusqu’en Libye pour voir de ses propres yeux le «guide Kadhafi».
«En une seule année, dans la chefferie de Ngweshe, plus de 3 600
personnes ont quitté le christianisme pour l’islam, assure-t-il,
avant de poursuivre en tirant sa barbiche suspendue à un menton plutôt
maigrichon. Une mosquée est construite ou en construction dans chacun
des 16 groupements de notre chefferie.»
L’adjoint de l’imam régional de Bukavu, Mahulidi Didi Senga,
relativise cette percée. Selon lui, il n’y aurait que 132 000 musulmans
dans tout le Sud-Kivu, soit 3 % de la population de la province. Les adeptes
de l’islam sont cependant plus nombreux depuis l’arrivée des
Casques bleus pakistanais, en 2004. «Nous enregistrons beaucoup d’adhérents
et construisons quelques mosquées
Paysans endoctrinés et engraissés
Le curé de la paroisse Saint Matthieu de Mugogo, l’abbé
Bruno Bahizire, reconnaît la progression de l’islam. Mais, d’après
lui, les gens prendraient cette direction plus par nécessité que
par réelle conviction. «De pauvres paysans et paysannes changent
de noms, portent des tuniques ou des voiles, désertent nos chapelles
et passent leur temps dans les mosquées érigées un peu
partout.
On les endoctrine, on les engraisse», estime-t-il. Le pasteur Jean-Pierre
Nshombo, de la Communauté des églises chrétiennes en Afrique
(Ceca) à Kododobo, raconte par exemple qu’un de ses fidèles
s’est fait musulman pour obtenir plus facilement des crédits à
Dubaï. «Pour un peu plus de nourriture, des jeunes gens se cognent
le front sur le parvis des mosquées le vendredi, mais ils participent
régulièrement aux cultes dominicaux (chrétiens, Ndlr)»,
ironise-t-il.
Certains de ces nouveaux musulmans assurent cependant que leur piété
est désintéressée. «J’ai cédé
un terrain pour la construction du temple d’Allah», clame Muhamed
Christophe Namalambo, le chef d’Izirangabo, où est implantée
la mosquée Bashir. Ce à quoi un habitant de cette même localité
répond que les Pakistanais ont promis au chef en échange un dispensaire
et une école coranique. Les Pakistanais seraient-ils trop versés
dans les œuvres sociales ? Ce n’est pas l’avis de Mahulidi, pour
qui les musulmans ont le devoir sacré d’assister les indigents et
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